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Il tue sa femme et la découpe en 224 morceaux pour toucher des allocations

Publié par Elodie Gros-Désir le 09 Avr 2024 à 19:02

Deux cent vingt-quatre. C’est le nombre de morceaux de cadavre retrouvés par les forces de l’ordre. Nicholas Metson, 28 ans, a été jugé pour avoir poignardé puis découpé sa femme, avant de se débarrasser des morceaux dans la rivière. Il a écopé d’une peine de prison à perpétuité.

Sa femme poignardée, découpée et stockée dans le garde-manger

Face à la cour, le jeune britannique livre un récit glaçant. En mars 2023, Nicholas Metson poignarde sa femme avant de la découper en morceaux. Après les avoir stockés une semaine dans le garde-manger, il entreprend de s’en débarrasser dans la rivière. Les restes d’Holly Bramley ont été découverts à 19 km du domicile conjugal.

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Face au prévenu, les procureurs n’hésitent pas à la désigner d’individu « tordu et barbare ». Comme ils l’indiquent, les blessures infligées au corps de la victime allaient « au-delà de ce qui était nécessaire pour déplacer un cadavre ».

De plus, le Britannique de 28 ans avait au préalable effectué des recherches Google afin de savoir « comment se débarrasser d’un cadavre », mais aussi « quels avantages puis-je obtenir si ma femme décède ». Autant de preuves qui l’incriminent d’office.

femme morceaux

Dissimulations de preuves et complice

Au moment de déplacer les restes de sa femme, Nicholas Metson fait appel à un ancien camarade de classe, Joshua Hancock. En échange de 50 livres sterling, il charge ce dernier de se jeter les 224 morceaux de cadavre dans la rivière. Une version appuyée par les images de vidéosurveillance montrant l’assassin en train de sortir plusieurs sacs de son appartement, le 25 mars 2023 au matin.

Nicholas Metson s’est chargé de brouiller les pistes auprès des proches d’Holly Bramley. Pour ce faire, il a prétexté que cette dernière avait tenté de mettre fin à ses jours. Après quoi, elle aurait été emmenée par une équipe médicale. Elle se serait ensuite enfuie pour rejoindre un groupe de personnes à Manchester.

Pour rendre les choses authentiques, il s’est appliqué à contacter les proches de la victime depuis son compte Facebook. Il s’est même envoyé de l’argent depuis son compte en banque. Bref, son plan ne laissait aucun détail au hasard.

Face à la cour, l’avocat du complice a déclaré que Joshua Hancock « regrettait amèrement son implication », soulignant que ce dernier « ne savait pas ce qu’il faisait ». Pour avoir aidé à dissimuler des preuves, il écope de trois ans et trois mois de prison. Pour sa part, l’accusé a été condamné à une peine minimale de 19 ans et 316 jours de prison.