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Isère : Un couple est accusé de manger les chats des voisins

Publié par Corentin Andrivot le 08 Mai 2024 à 9:03

À Saint-André-le-Gaz, en Isère, un couple est accusé de manger les chats du voisinage. Un voisin vient en particulier frapper tous les jours à leur portail. Le couple témoigne ne plus en pouvoir.

« Libérez mes chats » le couple victime de racisme

La vidéo du jour

Le problème est là depuis maintenant quatre ans. Martine Le et son marie vivent un enfer depuis qu’un voisin leur rend visite plusieurs fois par jour les accusant de manger leurs chats. Le voisin se relaye avec sa femme pour frapper régulièrement à leur portail en criant « libérez mes chats ». Le couple assiste à ce harcèlement sur fond de racisme, étant d’origine vietnamienne.

Un quotidien exaspérant qui a forcé le couple à acheter des caméras de surveillance pour savoir précisément quand ses voisins un peu trop insistants viennent chercher leurs présupposés chats.
Sur les images du Dauphiné libéré, on voit que les voisins viennent très tôt le matin (6h d’après le couple) jusqu’à 22h. Certaines fois armé de barre en fer pour frapper sur le portail et se faire entendre.

Quel que soit le temps, ce couple voit passer ces personnes, presque rituellement chaque jour depuis quatre ans. « qu’il fasse chaud ou froid, qu’il pleuve ou qu’il neige. » d’après Madame Le au Dauphiné.

Des appâts pour manger les chats : le récit des « victime »

De leur côté, le voisin en question affirme au Progrès n’être que les « victimes » et la version change légèrement. « Tous les jours, ils mettent des appâts derrière leur maison pour les attraper » rapporte la voisine.

Elle reconnaît par contre bien volontiers se rendre au portail des Le pour réclamer ses chats.
« Lorsque mon chat a commencé à disparaître, j’ai mis des mots dans les boîtes lettres de manière individuelle. Lorsque j’ai déposé un papier dans leur boîte aux lettres, mon chat est revenu. C’est une preuve.” Cependant, elle confirme que ces chats reviennent quotidiennement à la maison chaque soir.

Martine Le de son côté a demandé de l’aide à la mairie, à la gendarmerie. Elle était même allée voir un conciliateur de justice pour régler l’affaire, mais rien n’y fait. Elle doit même préciser son origine vietnamienne et dire qu’elle ne mange « ni les chats ni les chiens ». Le seul moyen de faire avancer les choses serait de mettre les chats eu aussi sur surveillance pour en finir avec cet enfer.