Un athlète condamné pour vi*l sur mineure participera aux Jeux Olympiques
L’athlète participera aux Jeux, mais devra se tenir à l’écart des autres et ne sera pas autorisé à accéder au village olympique.
Un athlète condamné pour vi*l sur mineure en 2016
Condamné en 2016 pour vi*l sur mineur, Steven van de Velde participera tout de même aux Jeux. L’athlète de 29 ans, qui fait partie de l’équipe olympique de beach-volley, fera toutefois l’objet de quelques contraintes. Pour commencer, il devra se tenir à l’écart des autres athlètes. Ensuite, il ne pourra pas accéder au village olympique.
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Cela fait suite aux découvertes de la presse. Cette dernière a en effet déterré sa condamnation datant de 2016. Cette année-là, l’athlète alors âgé de 21 ans, reconnaît le vi*l d’une mineure de 12 ans. Il sera d’abord enfermé en Grande-Bretagne, où il purge une partie de sa peine, puis revient Pays-Bas en 2017. La même année, il reprend le volleyball au sein de la Fédération néerlandaise de volley.
Cette dernière a assuré que Steven van de Velde avait reconnu avoir commis « la plus grosse erreur de (sa) jeune vie ». « Je ne peux pas revenir en arrière, je devrais donc en supporter les conséquences », aurait-il déclaré. Un mea-culpa suffisant pour l’association.
Une participation aux Jeux plébiscitée par le Comité olympique néerlandais
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En vue des JO 2024, le Comité olympique néerlandais sollicite des experts. Après entretien avec l’athlète, ces derniers établissent qu’il ne présente « aucune chance » de récidive.
Interrogé au sujet du sportif controversé, Pieter Van den Hoogenband, chef de la délégation néerlandaise aux Jeux de Paris a accepté de répondre aux interrogations de la presse. Il s’est notamment dit « surpris » de « l’agitation » autour de cette affaire.
« Il est actif dans le sport international, le monde du beach-volley depuis longtemps. Il a participé à des Championnats d’Europe et des Coupes du monde, mais vous voyez qu’autour des Jeux, c’est différent. Les choses sont amplifiées par les Jeux », assure-t-il face à la caméra. Des propos qui ne manquent pas de surprendre à l’époque où les discours tenus publiquement prennent la tendance inverse.