Un paquet de cigarettes a permis de résoudre un meurtre de plus de 48 ans
Plus personne n’y croyait. Il y a quelques jours, un paquet de cigarettes a aidé à la résolution d’une affaire criminelle qui était non résolue depuis plus de 48 ans.

Un paquet de cigarettes aide à la résolution d’une affaire
Près d’un demi-siècle après le drame, l’ombre d’un crime longtemps resté sans réponse semble enfin s’éclaircir. En Californie, les autorités viennent d’arrêter un homme de 69 ans, suspecté du meurtre d’une jeune femme de 24 ans commis en 1977 à San José.
La clé de cette avancée ? Un banal paquet de cigarettes retrouvé à l’époque dans une voiture, sur lequel des empreintes ADN avaient été prélevées.
Restées inexploitées faute de technologies suffisantes, ces traces ont récemment été confrontées à la base de données fédérale après une mise à jour de l’algorithme du FBI.
Et c’est ainsi que l’ADN d’un résident de l’Ohio a correspondu. À l’époque des faits, la victime avait été retrouvée morte dans une Volkswagen Coccinelle, étranglée avec une chemise et agressée sexuellement.
Ses proches avaient raconté qu’elle était partie avec un inconnu rencontré dans un bar. Mais l’enquête avait rapidement piétiné, malgré un portrait-robot du suspect et les indices collectés.
La famille du suspect est soulagée
L’affaire, rouverte en 2024, a donc rebondi de manière inattendue. Le suspect, déjà condamné en 1978 pour une tentative de meurtre dans un autre comté californien, avait quitté l’État avant que son profil génétique ne soit ajouté aux fichiers.
Ce n’est qu’à l’automne dernier que l’ADN a enfin parlé, après une relance du dossier. Une équipe d’enquêteurs s’est rendue chez lui pour une nouvelle prise d’échantillon, ce qui a confirmé son implication présumée.
Le sexagénaire a été inculpé pour meurtre et doit être présenté à un juge le 16 mai dans l’Ohio. Pour le fils de la victime, qui n’avait que six ans quand sa mère a été tuée, cette arrestation apporte un semblant de paix.
« Je suis soulagé que l’affaire n’ait pas été oubliée », a-t-il confié. Le suspect, lui, risque désormais la prison à perpétuité.