La frangipane peut trembler : chez Picard, une galette ultra-gourmande fait déjà parler d’elle
Chaque hiver, c’est le même rituel : on termine les repas de fêtes… et certains n’attendent qu’une chose, le retour de la galette des roi.
Sauf qu’en 2025, une enseigne de surgelés a pris tout le monde de vitesse avec une création qui tourne déjà partout sur les réseaux. Et si le vrai “moment galette” commençait avant même janvier ?
Crédit : Dllu / Wikimedia Commons (CC BY 4.0).
Quand l’Épiphanie devient l’attente la plus longue de l’hiver
Il y a les passionnés de Noël, ceux qui comptent les jours avant le chapon, la bûche et les grandes tablées. Et puis il y a l’autre camp, plus discret mais tout aussi déterminé : ceux qui voient la fin des fêtes comme un sas, un simple passage obligé avant d’attaquer le vrai plaisir du début d’année.
Pour eux, le graal n’est pas au pied du sapin. Il arrive après, quand les vitrines se remplissent enfin de disques dorés et feuilletés. Le problème, c’est que la galette des rois a un calendrier inflexible. En dehors de janvier, elle disparaît presque totalement des boulangeries. Et quand on en a envie “hors saison”, il n’y a souvent qu’une seule option : patienter.
Cette frustration est d’autant plus forte que la galette se vit rarement en solo. On la coupe, on partage, on guette la fève, on débat sur “la meilleure part” et sur le bon timing de cuisson. La faire soi-même reste possible, évidemment, mais ce n’est pas la même histoire. Il faut du temps, des ingrédients, et surtout des convives prêts à suivre une envie très spécifique… en plein milieu de l’année.
Et même quand on a les amis, encore faut-il réussir à ne pas se retrouver avec la moitié d’un dessert sur les bras. Parce que oui : une galette entière, c’est une promesse, mais c’est aussi un défi. Alors, on attend janvier. Ou du moins, on attendait.
Crédit : Syced / Wikimedia Commons (CC0).
L’effet réseaux sociaux : quand un dessert prend de l’avance sur le calendrier
Depuis quelques années, un phénomène change la donne : la viralité. Certains produits n’ont même plus besoin d’être “dans la bonne période” pour s’imposer. Il suffit d’une vidéo, d’un montage gourmand, d’une dégustation spontanée… et l’envie se propage.
Dans l’univers des produits surgelés, l’enseigne Picard sait parfaitement jouer avec ces codes. Certains articles deviennent des mini-événements, repérés, commentés, partagés. On a vu passer des tendances très marquées, comme ces burratas d’hiver qui ont visiblement séduit la Gen Z. On a aussi vu l’enseigne s’aligner sur des inspirations ultra-populaires, comme cette bûche chocolat de Dubaï qui a fait parler d’elle au point d’être évoquée comme régulièrement en rupture de stock.
Mais parfois, le succès ne vient pas d’un concept “luxueux” ou d’un clin d’œil marketing. Il vient juste d’un goût. D’un truc simple, presque enfantin, qui déclenche un réflexe immédiat : “il faut que je teste”.
Et c’est exactement ce qui est en train d’arriver avec une galette… qui n’a pas attendu janvier pour envahir les réseaux.
Le retour du “dessert doudou” : quand la nostalgie devient l’ingrédient principal
Ce détail que peu de gens connaissent, c’est à quel point les tendances food actuelles sont pilotées par la nostalgie. Les saveurs qui rappellent l’enfance, les textures régressives, les associations qu’on ne devrait pas aimer autant… et qu’on adore quand même.
La galette, dans l’imaginaire collectif, reste associée à une tradition précise. On pense tout de suite à la frangipane, au feuilletage, à la période de l’Épiphanie. C’est “le” dessert de janvier, presque intouchable.
Sauf qu’aujourd’hui, les règles bougent. Les gens veulent être surpris, mais pas au hasard. Ils veulent une surprise rassurante, familière. Un twist qui réveille la curiosité sans trahir le plaisir.
Alors forcément, quand une galette revisite ses codes en allant chercher une saveur universelle, le choc est immédiat. Parce que cette saveur-là, tout le monde la connaît. Tout le monde l’aime. Et surtout : personne ne s’attend à la retrouver sur une galette.
C’est là que l’effet buzz démarre. Les vidéos s’enchaînent, les réactions aussi. Et l’Épiphanie, d’un coup, semble beaucoup moins lointaine.
Crédit : Tabl-trai / Wikimedia Commons
Une gourmandise assumée… et pas du tout “raisonnable”
Dans cette histoire, il y a un point que personne ne cherche vraiment à cacher : ce n’est pas un dessert de modération. Et c’est précisément ce qui le rend désirable.
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On est sur une galette pensée pour en mettre plein les yeux et plein le palais. Elle est annoncée comme généreuse, au point d’être décrite comme trop grasse, trop sucrée, et même un peu trop salée. Un passage marque d’ailleurs les esprits : une part représenterait environ 10 % des apports journaliers en sel. Résultat logique, l’étiquette nutritionnelle n’est pas tendre, avec un Nutri-Score E, soit le pire niveau.
Mais c’est là que la mécanique de tentation se déclenche. Parce que personne ne clique sur une galette “correcte”. On clique sur celle qui promet une expérience. Celle qui déborde. Celle qui ose.
Et dans les commentaires comme dans les dégustations, c’est souvent la même idée qui revient : “c’est abusé… mais c’est trop bon”.
Ce qui fait vraiment la différence : textures, couches et sensations
Ce dessert ne se contente pas d’un parfum. Il joue sur la construction. Et c’est souvent ça, la clé d’un produit qui devient viral : on ne peut pas le résumer en un seul mot, parce qu’il se passe plusieurs choses à la fois quand on croque dedans.
D’abord, il y a la base : une pâte feuilletée annoncée à 44,5 % pur beurre, donc forcément très riche, très croustillante, très “boulangerie” dans l’esprit. C’est le genre de détail qui parle immédiatement aux amateurs de feuilletage, ceux qui veulent entendre le petit craquement au moment de couper.
Ensuite, vient le cœur. Ici, on parle d’un fourrage annoncé à 22,2 % à base de pâte à tartiner noisette-cacao. Ce n’est pas un parfum discret, c’est une saveur qui ramène tout le monde au même souvenir : les tartines de l’enfance, le pot qu’on raclait, l’odeur chocolatée qui reste sur les doigts.
Mais la vraie signature, celle qui fait lever un sourcil avant même d’avoir goûté, c’est ce qui recouvre le tout. Un revêtement décrit comme un cookie géant, avec des pépites de chocolat. Et là, on comprend pourquoi la curiosité explose. Parce qu’on n’est plus seulement dans une galette “parfumée”. On est dans un dessert hybride, pensé pour être filmé, découpé, commenté.
Bref, une galette qui ne cherche pas à imiter la tradition. Elle cherche à la bousculer, juste assez pour que tout le monde ait envie d’en parler.
Crédit : Bruno/Germany via Pixabay / Wikimedia Commons (CC0).
Prix, format… et ce détail qui déclenche l’achat impulsif
Quand un produit devient un sujet, il y a toujours deux questions qui reviennent : “Ça vaut combien ?” et “Ça nourrit combien de personnes ?”
Ici, l’info est simple : c’est une galette six parts affichée à 13,99 €. Un format très classique pour un dessert à partager, mais un positionnement qui se retient vite, et qui facilite l’achat impulsif.
Parce qu’on est exactement dans la zone “petit plaisir de saison” : assez accessible pour être tenté “juste pour essayer”, mais assez marquant pour devenir un petit événement à la maison.
Et c’est peut-être ça, au fond, le vrai secret. Cette galette ne vise pas seulement les puristes. Elle vise les familles, les curieux, les amateurs de nouveautés, ceux qui veulent un dessert qui fait réagir autour de la table.
Mais saviez-vous que ce n’est pas la promesse de l’Épiphanie qui pousse les gens à l’acheter… c’est le simple fait qu’elle ressemble à un énorme “oui” à la gourmandise.
Crédit : Evan-Amos / Wikimedia Commons
Ce qui explique le buzz (et pourquoi elle change la donne)
Jusqu’ici, beaucoup l’avaient comprise en voyant passer les vidéos : la tendance ne vient pas d’une énième variation autour de la frangipane. Elle vient d’un pas de côté, presque évident une fois qu’on l’a sous les yeux.
La nouveauté de Picard qui fait autant parler, c’est une galette des rois… à la saveur cookie, recouverte d’un cookie géant aux pépites, avec un cœur à la pâte à tartiner noisette-cacao, vendue 13,99 € en format six parts.