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Bientôt plus de viande dans nos assiettes, une pénurie approche !

Publié par Hugo Plassot-Moizan le 11 Août 2022 à 8:04

Et si nos assiettes venaient à ne plus voir la couleur de la viande. C’est ce qui inquiète de plus en plus les agriculteurs Français. En effet, les éleveurs craignent que leurs troupeaux ne puissent survivre aux vagues successives de sécheresse. De plus, cela oblige les éleveurs à nourrir avec des céréales dont le prix a fortement augmenté suite à l’invasion russe en Ukraine.

des troupeaux

Une pénurie de viande en approche

Va-t-il y avoir des pénuries de viande dans les rayons français ces prochains mois ? C’est la question que tous les éleveurs se posent ces dernières semaines. En effet, différents éléments viennent mettre en difficulté leurs élevages et impactent considérablement leur activité. Vous avez pu le remarquer, depuis plusieurs semaines, la France est touchée par une importante vague de sécheresse. Si des restrictions d’eau sont appliquées dans de nombreux départements, des activités sont impactées par d’autres éléments.

La vidéo du jour

La sécheresse et les fortes températures ont littéralement grillé les pâturages de nombreux éleveurs. Cela les a contraints à utiliser d’autres méthodes pour nourrir leurs animaux. Ils ont commencé à nourrir les bêtes comme en hiver, avec des céréales. Mais le prix de cette matière première a fortement augmenté depuis le début de la guerre en Ukraine. Un coût en plus dans une filière très précaire.

Des solutions à trouver rapidement

Pour beaucoup, des choix et des décisions doivent être pris rapidement. Réduire leur troupeau ou acheter plus de nourriture, voilà ce qui est le plus envisagé. Un scénario qui fait prédire une probable pénurie dans les mois à venir. Un comble quand on sait que la France possède le plus grand nombre de bêtes d’élevage d’Europe (17 millions de têtes).

Depuis cinq ans déjà, ce sont près de 650.000 vaches en moins, dont plus de la moitié sont des vaches à viande. Les prévisions ne vont pas en faveur des éleveurs. Le cheptel français pourrait encore perdre près d’un million de vaches d’ici 2030.