Il prouve sa filiation avec un riche homme d’affaires… grâce un crachat récupéré dans la rue
Tous les moyens sont bons pour hériter d’une somme généreuse, y compris surveiller de près son grand-père et recueillir sa salive à son insu.
Un trentenaire prêt à tout pour hériter
Une reconnaissance providentielle. S’il ne l’a pas fait de son vivant, le riche homme d’affaires et ses proches ont tout de même permis d’identifier un héritier insoupçonné. Ce, grâce… à un crachat prélevé dans la rue. Pour comprendre ce récit saugrenu, il faut remonter quelque temps en arrière, quand un jeune espagnol se rapproche d’un avocat et d’un détective privé.
Aux deux professionnels, il affirme être le fils d’un riche homme d’affaires, récemment décédé, qui ne l’aurait pas reconnu à la naissance. Une vérité qu’il n’arrivera à démontrer que si le détective suit de près celui qu’il pense être son grand-père. Une fois embauché, celui-ci s’exécute et entreprend une filature périlleuse de la cible, allant même jusqu’à prélever son crachat dans la rue.
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Il remet ensuite l’échantillon à son client qui le transmet à un laboratoire d’analyse.
Le verdict inattendu du tribunal suprême espagnol
Sans grande surprise, le test ne fait aucun doute sur la filiation des deux hommes. Une excellente nouvelle pour le trentenaire qui se tourne désormais vers son avocat pour entamer les démarches. Bien décidé à mettre la main sur son héritage, il n’hésite ainsi pas à impliquer la justice dans cette affaire.
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Face aux preuves, le juge n’a pas d’autre choix que de se plier aux demandes du requérant. Il exige ainsi que le grand-père se plie à un test salivaire, officiel cette fois, afin de mettre un terme aux incertitudes. Chose que l’aïeul refuse.
Un refus que le tribunal suprême espagnol interprète comme une preuve à charge, à conditions que des preuves solides puissent être apportées. En attendant, le trentenaire est reconnu comme étant le fils du businessman décédé et hérite ainsi de sa fortune.