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Pornhub, Xvideos, Xnxx, Xhamster et Tukif : L’Arcom accélère les démarches pour bloquer les sites

Publié par Celine Spectra le 03 Août 2022 à 19:23

L’Arcom a décidé d’accélérer les procédures pour pouvoir bloquer les sites pornographiques tels que Xvidéos, Pornhub, Xvideos, Tufij, Xnxx, et Xhamster.

Pornhub, Xvideos, Xnxx, Xhamster et Tukif L'Arcom accélère les démarches pour bloquer les sites

Pixabay

L’Arcom lance une nouvelle action en justice

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Un nouveau chapitre s’ouvre en ce qui concerne l’affaire qui oppose les autorités de régulation françaises des télécoms et du numérique avec les sites pornographiques, ainsi que les fournisseurs d’accès à internet. Selon les informations de Next Inpact, l’Arcom a enclenché une nouvelle action en justice.

L’institution a, en effet, réassigné Orange, Orange Caraïbe. Mais aussi Free, Free Mobile. Ainsi que  SFR, SFR Fibre, Bouygues Télécom, Colt Technologies Services et enfin Outre-Mer Télécom. Tous devront ainsi comparaitre le 6 septembre 2022 face au tribunal judiciaire de Paris. L’Arcom demande le blocage par les FAI de certains sites pornographiques qui ne respectent pas la loi Française.

Les mineurs peuvent trop facilement accéder à leurs contenus

Les cinq plateformes visées par cette plainte sont Pornhub, Tukif, Xvideos, Xhamster et Xnxx, Xhamster. Elles sont toutes accusées de ne pas avoir mis en place suffisamment de systèmes de protection pour empêcher les mineurs d’accéder à leurs contenus. Et pour étayer ses arguments, l’Arcom se base sur un texte de loi adopté le 31 juillet 2020.

Il faut savoir que l’Arcom avait déjà demandé aux sites pornographiques fautifs d’augmenter les niveaux de sécurité, ce qu’ils ont refusé de faire. C’est pourquoi l’Autorité a décidé de passer à l’étape suivante, et de faire bloquer directement des noms de domaines par les FAI.

Si cette demande est validée, l’Arcom pourra ensuite se concentrer sur d’autres sites pornographiques également dans le viseur pour des raisons similaires. Lors d’une précédente décision rendue en octobre 2021, le tribunal judiciaire de Paris avait estimé que les actions devaient principalement viser les éditeurs. Ainsi que les hébergeurs des sites. Mais par leur opacité, il s’avère que ces acteurs sont beaucoup plus difficiles à attaquer.

Source : Hitek