Un bébé de Hong-Kong naît enceinte de sa propre jumelle
Impossible pour la communauté scientifique de ne pas se pencher sur le cas de ce nouveau-né de Hong-Kong (Chine) pas comme les autres.
Un phénomène qui touche un nouveau-né sur 500 000
Les images font le tour de la Toile et donnent lieu à de nombreux commentaires. Pour cause, le cliché de ce nouveau-né au ventre anormalement gonflé cache un terrible secret. Selon les publications Instagram de médias internationaux, la petite fille serait « enceinte ». Une anomalie que peinent à comprendre les novices pour qui la situation semble tout droit sortie d’un film de science-fiction.
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Toujours selon la presse étrangère, l’abdomen de la fillette abrite le fœtus non-développé de sa propre sœur jumelle.
Une anomalie rarissime baptisée « fœtus in fetu » et qui ne touche qu’un nouveau-né sur 500 000. De quoi finir illico dans les revues scientifiques et faire l’objet d’études approfondies.
Un cas similaire survenu 15 ans en arrière
Si les images sont impressionnantes, la condition du nouveau-né est évidemment réversible. Une fois le fœtus absorbé retiré de son abdomen, la fillette passera quelque temps en convalescence avant de regagner le petit cocon que lui ont préparé ses parents tout au long de la grossesse.
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Si les cas sont rares, une situation similaire est survenue dans le pays quinze ans en arrière. Cette fois, l’abdomen de la fillette présentait non pas un, mais deux embryons non-développés. Chacun d’eux possédait de la peau, une cage thoracique, quatre membres, des intestins et du tissu cérébral primitif. Une fois les masses retirées, les médecins avaient procédé à une analyse approfondie et rédigé une étude publiée dans le Hong Kong Medical Journal.
Quand certains s’accordent à dire qu’il s’agit d’autres fœtus en gestation, d’autres assurent qu’il est question d’un type de tumeurs très matures. « Les deux théories sont solides », déclarait un médecin chinois dans les colonnes de CNN, ajoutant qu’il n’y avait « pas suffisamment de données scientifiques solides pour prouver l’une ou l’autre en raison du nombre limité de cas ».