Le saviez-vous : pourquoi l’interdit nous attire autant ?
Chaque jour, le TDN vous propose une nouvelle information insolite que vous ne connaissiez probablement pas. Des connaissances qui, étant sues par peu de gens, vous permettront de faire sensation auprès de vos proches !
Ainsi, après s’être questionné sur les dents du bonheur, nous nous intéressons désormais à un sujet plus… philosophique ? À votre avis, pourquoi sommes nous autant attiré par l’interdit ?
Pourquoi l’interdit nous attire autant ?
C’est un fait, et ce, depuis la première apparition de l’être humain : l’Homme adore braver le danger. À plus ou moins grande échelle, en effet, mais quand même. Ce goût du risque, c’est quelque chose qui est gravé dans notre sang, nos gênes, notre ADN. C’est quelque chose d’irrépressible qui prend sa source au plus profond de notre chair, nos entrailles (non, on n’exagère pas du tout).
Finalement, l’interdit fait référence à notre curiosité. S’il nous ait demandé de ne pas faire ou de ne pas dire quelque chose en particulier, notre cerveau va se questionner à propos du motif, de la raison qui fait que cela est justement interdit. Ainsi, une question peut facilement nous venir en tête : « Qu’est-ce que cela ferait si je le faisais ? » .
Il suffit de remonter aux dires de l’Ancien Testament pour voir que dès le début, l’Homme aime dépasser les limites. Cette bonne vieille histoire de pomme, le fameux fruit défendu. Adam et Ève, les premiers parents de l’humanité, auraient été incités par le Diable incarné en serpent à croquer le fruit. Et comme châtiment, les deux voyous se seraient faits chasser illico presto du Paradis. Ça fait cher payer la reinette.
Mais là, peut se poser une autre question existentielle ; est-ce qu’Adam aurait mangé la pomme si Dieu ne lui avait pas mentionné son existence ? Peut-être pas. Mais le simple fait d’avoir indiqué et mentionné à plusieurs reprises le fruit comme étant le péché ultime a très certainement titiller très fort son intérêt, jusqu’ici inexistant. Alors, cela voudrait dire qu’aimer l’interdit reviendrait simplement à avoir de la curiosité mal placée ?
Ce qui est sûr, c’est que ce goût du risque a un prix, et plus ce risque est important, plus les conséquences de vos actes peuvent être énormes, et parfois, très pénalisantes. « Tu ne tueras pas, tu ne voleras pas, tu ne commettras pas d’adultère… » , peut-on lire parmi les dix commandements de la Bible. Même chose concernant l’Islam où il existe les sept péchés capitaux, comme notamment « le polythéisme, l’ingratitude envers les parents, le meurtre et le faux témoignage » .
En fait, braver l’interdit, c’est se sentir exister et vivant. Toutefois, on peut aussi se sentir libre en faisant preuve de civilité, et sans porter atteinte à la société. Alors plutôt que de vouloir tuer quelqu’un pour voir ce que ça fait, ou même de twerker dans une Église, vous pouvez essayer le saut en parachute, ou le slackline dans les montagnes d’Asie à 1000 mètres de hauteur. Ça, c’est bien, et au pire, s’il y a un blessé dans l’histoire, ça ne sera que vous.