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À 21 ans, elle achète son premier bikini. Sa photo a enflammé la toile !

Publié par Elsa Fanjul le 25 Mar 2018 à 16:25

À 21 ans, elle a sauté le pas. Elle s’est offert un bikini. Ça vous paraît anodin vous ? Pour elle, ça n’a rien d’anodin ! Elle a passé 21 longues années à vivre avec ce corps qu’elle déteste, avec ce corps qui la complexe, à le cacher, à le mutiler, à le maltraiter. Acheter ce bikini pour elle, c’est tourner une page, c’est prendre un nouveau départ, c’est commencer à s’aimer, ne plus vivre cachée.

 

« J’ai passé les 21 dernières années de ma vie à attendre. Je couvrais mon corps et je me cachais. Je me disais qu’un jour, je finirais par me laisser voir ; je finirais par faire toutes les choses dont je rêvais quand je serais assez… Assez mince, assez heureuse, assez confiante. Quand mon corps ressemblera à ce à quoi il « doit » ressembler.

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J’ai toujours combattu mon corps, toujours silencieuse et honteuse. Quand j’avais trois ans, mes camarades de garderie m’ont demandé pourquoi j’étais beaucoup plus grosse qu’elles. Pourquoi je ne portais pas la même blouse qu’elles. À sept ans, j’ai menti à la dame de Weight Watchers, désespérée de m’incruster dans des réunions de femmes d’âge moyen, tentant de perdre du poids.

 

À neuf ans, je suis allée dans un camp de perte de poids, et me suis tenue en ligne à côté des autres filles pour prendre ma photo « avant ». À 11 ans, j’ai subi une réduction de l’estomac, mon médecin m’a dit que j’allais maintenant pouvoir être heureuse.

 

À 15 ans, j’ai commencé à me scarifier. Je croyais le mériter. À 20 ans, j’avais perdu la moitié de mon poids en 9 mois. La valeur de ma journée dépendant du nombre sur la balance, plus bas que la veille. Et j’en ai eu assez d’attendre. J’ai 21 ans et j’ai acheté mon premier bikini.

 

Vous pouvez tout voir, les gonflements étranges, les amas de gras. L’excédent de peau. Les vergetures, la cellulite, les cicatrices chirurgicales et celles que je me suis infligées. L’étrange protubérance sur le côté de mes cuisses. Je veux apprendre à m’aimer entière, pas seulement les parties « acceptables ». « 

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