Retraite : ce nouvel eldorado pour lequel les Français quittent le pays
La page se tourne, sans renier les rêves. Après des années à regarder vers le Portugal, nombre de futurs retraités cherchent aujourd’hui un cadre plus pratique. Plus lisible fiscalement et toujours abordable. L’arrêt en 2024 du régime RNH au Portugal a changé la donne.
Les priorités se sont clarifiées : confort, sécurité. Accès aux soins, coût de la vie maîtrisé et liens faciles avec la famille restée en France. Derrière ces critères, une destination voisine s’impose et installe une routine douce, rythmée par la lumière et la mer.
Le quotidien qui fait la différence
Ce qui frappe d’abord, c’est la simplicité du cadre de vie. Les villes à taille humaine offrent des trottoirs plats, des commerces au coin de la rue, des pharmacies accessibles et une ambiance internationale rassurante. On marche beaucoup, on fait ses courses à pied, on prend le café en terrasse. Les quartiers récents privilégient les ascenseurs, les parkings et des résidences calmes, ce qui facilite la vie au long cours. Les services publics comme les démarches du quotidien sont réunis à proximité, sans parcours du combattant.
Les journées s’organisent naturellement : bord de mer le matin, marché couvert à midi, visite médicale l’après-midi si besoin. La lumière et la météo stable réduisent le stress, les habitudes s’installent sans effort. Pour des retraités qui veulent profiter de leur temps, l’équation est claire. Une ville compacte et bien pensée vaut mieux qu’un horizon lointain difficile d’accès.
Santé : disponibilité et sérénité
Autre pilier, le système de santé. Ici, les centres médicaux sont bien répartis, les temps d’attente restent raisonnables. Et l’accès aux spécialistes ne vire pas au parcours d’obstacles. Les hôpitaux et cliniques maillent le territoire et la qualité des soins inspire confiance. Cette disponibilité rassure. Surtout pour un projet d’installation qui ne se limite pas à un hiver au soleil, mais s’inscrit dans la durée.
La médecine de proximité cohabite avec des structures hospitalières modernes. L’offre privée complète utilement le public, ce qui permet d’obtenir un rendez-vous rapidement quand une consultation ne peut pas attendre. Pour beaucoup de ménages, cette sécurité sanitaire pèse autant que le climat dans le choix final.
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Budget, courses et logement : des repères clairs
Vivre bien avec un budget maîtrisé est possible. Un couple peut s’en sortir confortablement avec environ 2 000 à 2 200 € par mois en ville, et 1 500 à 2 000 € hors centre. Selon le quartier et le niveau de sortie au restaurant. Les courses s’étalent autour de 250 à 350 € par mois pour deux. Grâce à des marchés fournis et une offre de supermarchés compétitive.
Côté logement, les loyers restent lisibles. Dans une grande ville côtière, un T4 d’environ 70 m² se loue entre 800 et 1 000 € par mois, charges selon immeuble et prestations. À l’achat, la pierre demeure accessible. On trouve des prix autour de 2 000 €/m² dans les villes actives de la côte. Et jusqu’à 3 500 €/m² dans les secteurs plus premium. Les quartiers récents offrent ascenseurs, parkings et résidences calmes, ce qui compte au quotidien. Notamment quand on n’a pas envie de gérer une maison isolée.
Se déplacer sans dépendre de la voiture
Autre atout décisif : les mobilités du quotidien. Les tramways fluidifient les déplacements le long des quartiers et des plages, les bus desservent hôpitaux et centres-villes, et les lignes interurbaines relient les communes voisines à cadence régulière. Résultat, on garde ses habitudes sans dépendre d’une voiture. Pour les retraités qui souhaitent limiter les frais, c’est un gain immédiat en confort et en pouvoir d’achat. Et pour recevoir la famille, la gare et l’aéroport ne sont jamais loin.
Fiscalité, services et lien avec la France
La fiscalité est lisible et sécurisante. La convention fiscale avec la France évite la double imposition : vos pensions ne sont taxées qu’une seule fois, dans le pays de résidence. Le barème progressif démarre bas, et des déductions locales réduisent l’impôt effectif en pratique. Autre avantage connu des retraités expatriés : pas de CSG-CRDS prélevées en France sur les pensions versées à l’étranger, ce qui clarifie le budget annuel.
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Le lien social suit. La communauté française est active, entre associations culturelles, clubs, Casa de Francia et réseaux d’entraide. On obtient rapidement des conseils pour un médecin qui parle français, un comptable pour la déclaration locale ou un plombier fiable dans le quartier. La proximité géographique fait le reste : des vols directs d’environ deux heures permettent d’aller voir enfants et petits-enfants sans expédition logistique.
Pourquoi cette alternative s’impose maintenant
Le Portugal a longtemps coché beaucoup de cases. Mais la réforme de 2024 qui a mis un terme au régime RNH a rebattu les cartes. Les ménages ont revu leurs équations et se sont recentrés sur des critères très concrets : pouvoir d’achat, qualité des soins, fiscalité claire et accessibilité des transports. La destination qui émerge répond précisément à ces attentes, sans exiger de compromis majeurs sur le climat ou la culture européenne.
Les retraités y trouvent des villes à taille humaine, des quartiers calmes, des promenades en bord de mer et une offre variée d’activités. On vit dehors la majeure partie de l’année, sans excès de chaleur prolongés grâce à la brise maritime, et les infrastructures tiennent la route. Cette stabilité, ajoutée à des procédures administratives compréhensibles, réduit l’incertitude et facilite l’installation.
Le détail qui achève de convaincre
Reste la question clé : où poser ses valises pour profiter de ce tableau, désormais préféré au Portugal par un nombre croissant de retraités français. La réponse s’impose au fil des constats. C’est l’Espagne qui attire, notamment ses côtes méditerranéennes aux 300 jours de soleil. Sur la Costa del Sol, de Málaga à Gibraltar, des villes comme Marbella, Torremolinos ou Benalmádena offrent ces trottoirs plats, ces services proches et cette ambiance internationale qui rendent la vie simple. Plus au nord, la Costa Blanca conjugue ville et mer autour d’Alicante, avec Playa San Juan et El Campello prisés pour leur équilibre entre modernité et calme, et un tramway pratique qui relie quartiers et plages.
Côté chiffres, on retrouve les repères évoqués plus haut : un T4 de 70 m² autour de 800 à 1 000 € de loyer mensuel selon l’emplacement, une pierre à environ 2 000 €/m² à Alicante et jusqu’à 3 500 €/m² autour de Marbella. La convention fiscale franco-espagnole évite la double imposition, le barème espagnol démarre à 19 %, et l’absence de CSG-CRDS sur les pensions versées à l’étranger clarifie l’équation. Ajoutez des vols directs d’environ deux heures depuis Málaga, Alicante ou Palma, et vous obtenez un choix pragmatique qui permet de profiter du soleil sans couper les liens familiaux.
En d’autres termes, pour mieux vivre sa retraite aujourd’hui, beaucoup tournent la page du Portugal et écrivent la suite… en Espagne.
- 23/09/2025 à 23:53Tant mieux !!! Laissez Le Portugal Tranquille !!!!!👍👌😤😤
- 23/09/2025 à 19:57Nous sommes au Portugal depuis 10 ans, notre RNH arrive à son terme, nous n’étions pas venus pour ça mais nous en avons bénéficié, merci le Portugal !A 85 ans, pas question d’aller ailleurs, nous avons quitté l’hexagone pour d’autres raisons, et nous n’avons aucune envie d’y retourner. Climat, sécurité, pouvoir d’achat, accueil des portugais nous donnent entière satisfaction, et tant pis si la fiscalité et la santé ne sont pas top, pour les 10 années de bonheur que ce pays nous a offert, il mérite bien que nous lui "rendions la monnaie", si vous permettez l’expression.
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