Faut-il garder du cash chez soi ? Voici la somme recommandée en cas de crise
Face aux tensions géopolitiques, aux sabotages et aux catastrophes naturelles, l’Europe multiplie les appels à la préparation individuelle. Et cela ne se limite pas à une trousse de secours ou à quelques conserves : avoir une petite réserve d’argent liquide chez soi devient une nécessité, bien que peu évoquée officiellement en France.
Pourquoi certains experts recommandent de garder des espèces
L’idée de constituer un “kit de survie” à domicile n’est plus réservée aux survivalistes. Les autorités européennes encouragent désormais les citoyens à se tenir prêts à des événements majeurs : guerre, cyberattaque, coupure de courant ou crise économique. En mai dernier, un sabotage a frappé le réseau électrique des Alpes-Maritimes. L’action, revendiquée par des groupuscules anarchistes, visait à perturber le Festival de Cannes. Elle a surtout mis en lumière notre dépendance à la technologie.
Dans les heures qui ont suivi, les conséquences ont été immédiates : commerces paralysés, terminaux de paiement hors service et distributeurs inactifs. Résultat : ceux qui ne détenaient pas d’espèces se sont retrouvés dans une situation particulièrement délicate, incapables de réaliser les achats les plus basiques.
L’argent liquide, un indispensable du kit de survie
Le gouvernement français, tout en incitant à la vigilance, ne communique pas de chiffre officiel concernant la somme à conserver à domicile. Mais selon le média MoneyVox, des institutions comme le National Forum on the Payment System (NFPS) — un organisme de référence sur les questions de paiement — suggèrent un montant précis.
Leur recommandation : garder 70 euros par adulte et 30 euros par enfant à portée de main, soit environ 200 euros pour une famille avec deux enfants. Une somme jugée suffisante pour faire face à trois jours de dépenses en cas d’urgence.
Trois jours d’autonomie en cas de coupure
L’objectif de ce montant est clair : permettre à une famille de tenir trois jours sans recours au système bancaire. Il s’agit de pouvoir acheter de l’eau, de la nourriture, des médicaments ou encore régler un moyen de transport en l’absence de moyens de paiement électroniques.
Le NFPS recommande également d’avoir sur son smartphone une application bancaire fonctionnelle pour faciliter les transferts d’argent si les réseaux le permettent encore. Côté commerçants, la logique est la même : disposer d’assez de monnaie pour maintenir leur activité durant cette période critique.
Une recommandation qui s’inscrit dans une logique plus large
En parallèle de cette consigne, le gouvernement français préconise depuis plusieurs mois la mise en place d’un “kit d’urgence” à domicile. Celui-ci contient notamment une radio à piles, une trousse de premiers secours, de la nourriture non périssable, des vêtements chauds, une lampe torche, un chargeur autonome, de l’eau potable, mais aussi des objets du quotidien comme un double de clés, des photocopies de documents officiels dans une pochette étanche, des lunettes si besoin… et même quelques jeux pour s’occuper.
Des conseils concrets, longtemps ignorés, mais qui trouvent aujourd’hui un écho particulier dans un contexte international tendu. Et parmi ces recommandations, l’une d’elles, souvent négligée, pourrait bien vous sortir d’une impasse lors du prochain incident majeur.
Voici la somme exacte à garder chez vous
Car selon le NFPS, il est recommandé de conserver 70 euros par adulte et 30 euros par enfant, soit 200 euros en liquide pour une famille de quatre personnes. Une petite réserve qui peut faire toute la différence lorsqu’un distributeur ne fonctionne plus et qu’aucune carte ne passe.
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