Armes, sachets de poudre, lubrifiants, pilules… : Ces objets choquants retrouvés au domicile de P. Diddy
Le procès de Sean « Diddy » Combs captive l’opinion publique, tandis que des détails toujours plus glauques sont dévoilés à la barre.
P. Diddy : l’horreur qui se cache derrière l’image du gendre idéal
Une perversité insoupçonnée. Si l’attention se focalise essentiellement sur Cassie, ex-compagne du mis en cause, elle n’est pas le seul témoin de l’affaire. Pourtant, les nombreuses vidéos et articles publiés sur le sujet se focalisent sur la dynamique du couple, la violence extrême et les pratiques se*uelles qui rythmaient leur quotidien. À tel point que Cassie, qui n’a que le statut de témoin dans cette affaire-ci, est désormais pointée du doigt par le tribunal médiatique. Comment a-t-elle pu cautionner et participer à de telles atrocités, lui demandent-ils ?
Or, là n’est pas la question. À l’heure actuelle, c’est le rappeur P. Diddy qui est assis sur le banc des accusés et doit répondre de deux chefs d’accusation de trafic se*uel, de deux chefs d’accusation de transport pour se livrer à la prostitution, de complot et de racket.
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Une longue liste qui nécessite l’intervention de nombreux témoins. Parmi eux, l’agent spécial des enquêtes sur la sécurité intérieur Gerard Gannon. Appelé à la barre ce mercredi 21 mai, l’homme a détaillé les étapes des perquisitions effectuées au domicile de Sean Combs à Los Angeles ainsi que sur une propriété à Star Island.
Ce que révèlent les perquisitions des résidences de P. Diddy
On apprend ainsi qu’en mars 2024, des dizaines d’agents fédéraux franchissent les grilles des propriétés à bord de fourgons blindés. En tout, ils sont entre 80 et 90 à fouiller les moindres recoins, à la recherche de preuves. Et ils ne seront pas déçus.
Après des fouilles minutieuses, ils mettent la main sur de la lingerie, du lubrifiant — en quantité astronomique –, des préservatifs et des armes, dont les photos sont diffusés durant le témoignage de Gerard Gannon. Ils mettent également la main sur « trois téléphones portables » dissimulés dans une paire de botte. Diverses pilules, des cartouches de protoxyde d’azote ainsi qu’une boîte verte portant l’inscription « Diddy » et contenant de la marijuana sont retrouvées sur les lieux.
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Les agents fédéraux ont par ailleurs procédé à la perquisition de la chambre d’hôtel du rappeur à Manhattan. Chambre prétendument préparée en vue d’une « freaks off ». Sur place, même topo. Parmi les objets saisis, le témoin évoque des flacons de pilules pouvant contenir du clonazépam, 9 000 dollars en espèces et de petits sachets de poudre rose. Après analyse, ils se sont révélés positifs à la kétamine et à la MDMA, entre autres.
S’il est reconnu coupable de racket, P. Diddy risque la prison à perpétuité. À noter que la peine minimale pour trafic se*uel est de 15 ans et de 10 ans pour avoir eu recours à la prostitution.
🗣️ 50 CENT réagit à l’arrestation de DIDDY sur Instagram :
« Moi je n’ai pas 1000 bouteilles de lubrifiant à la maison » pic.twitter.com/zY9xyuBWF2
— Kultur (@Kulturlesite_) September 17, 2024