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Brigitte Bardot au plus mal, ce que l’on sait

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C’est l’évidence : depuis pile un demi-siècle, Brigitte Bardot est entrée dans la légende, au point d’être devenue une figure presque indissociable de l’histoire du cinéma français. Avec le temps, son nom s’est transformé en véritable symbole, un repère culturel que plusieurs générations associent spontanément à une certaine idée du glamour, de la liberté et de la modernité.

Rien d’étonnant, donc, à ce que les cinéphiles ne se lassent pas de revoir encore et encore le chef-d’œuvre de Roger Vadim, ce film qui a marqué un tournant non seulement dans la carrière de Bardot, mais aussi dans tout un pan du cinéma mondial.

À l’intérieur de ce long-métrage, on retrouve en effet tous les ingrédients du film culte : une mise en scène audacieuse, une sensualité nouvelle pour l’époque, une énergie presque explosive et cette manière unique de capter une époque en pleine transformation. Chaque visionnage renforce un peu plus son statut d’œuvre incontournable. Et puis, cerise sur le gâteau, au moment du tournage, la comédienne est follement amoureuse de Roger Vadim.

Leur passion, bien réelle, transparaît dans chaque plan, donnant au film une intensité rare. Et la réciproque est tout aussi vraie : Vadim, lui aussi sous le charme absolu de Bardot, place dans ce projet une part intime de lui-même, ce qui contribue encore davantage à l’aura mythique de l’œuvre.

Brigitte Bardot, une femme engagée

Pendant plusieurs années, et parce qu’elle se sentait pleinement à l’aise devant les caméras, Brigitte Bardot a multiplié les projets, enchaînant les tournages et les apparitions publiques avec une facilité déconcertante. Son assurance, sa spontanéité et cette capacité naturelle à captiver l’objectif ont fait d’elle l’une des personnalités les plus sollicitées de son époque. Rien ne semblait pouvoir freiner son ascension, tant son visage et sa présence étaient devenus familiers pour le grand public.

Mais au début de l’année 1962, un moment précis va marquer un tournant dans sa perception médiatique. Sa prise de position sur le plateau de Cinq colonnes à la une fait en effet grand bruit et déchaîne rapidement les réactions. Invitée pour dénoncer les incohérences et les dérives des pratiques dans les abattoirs, un sujet encore très peu traité à l’époque, elle ne recule devant rien.

Au contraire, elle s’empare de la caméra comme d’un espace de combat, n’hésitant pas une seule seconde à enfiler son costume de super-héros pour défendre une cause qui lui tient profondément à cœur. Par son audace et sa détermination, elle surprend autant qu’elle bouscule, révélant une facette engagée que beaucoup n’avaient pas encore perçue avec une telle intensité.

Dix ans plus tard, Brigitte Bardot franchit un nouveau cap, encore plus radical que tout ce qu’elle avait entrepris auparavant. En décidant de stopper net sa carrière de comédienne, elle provoque un véritable séisme médiatique. Cette annonce surprend tout le monde, tant sa présence à l’écran semblait indissociable du paysage culturel français. Les journalistes, les fans et même ses pairs du cinéma peinent à croire qu’elle tourne la page d’un parcours aussi emblématique. Et pourtant, Bardot reste fidèle à sa décision, consciente que ce choix marque un tournant décisif dans sa vie.

Dans cette transformation profonde, un élément va jouer un rôle central : sa rencontre avec Franz Weber. Cette rencontre ne ressemble pas à toutes les autres, elle agit comme un électrochoc, une prise de conscience brutale qui redéfinit ses priorités. Avec le recul, Brigitte Bardot ne cache pas qu’elle lui doit énormément, au point de reconnaître que son engagement s’est structuré grâce à lui. Elle le dit elle-même avec une grande sincérité : « Il m’a appris le combat. C’est avec et grâce à lui que ces images écœurantes ont fait le tour du monde. Il faisait peur parce que la justice et le bon droit font peur quand ils sont incarnés avec tant de panache et de prestance. »

Ces mots résument parfaitement l’impact de Franz Weber sur son parcours : une influence déterminante, capable de transformer une actrice adulée en militante acharnée, portée par une conviction devenue plus forte que la célébrité elle-même.

Au printemps 1977, Brigitte Bardot s’envole pour le pays du sirop d’érable, déterminée à porter un message qui dépasse largement sa notoriété. Son objectif est clair, précis, et d’une urgence absolue : défendre bec et ongles les bébés phoques, victimes d’une chasse qui choque une partie du monde mais reste profondément ancrée dans certaines pratiques locales. À ce moment-là, Bardot ne se contente plus d’être une figure engagée, elle devient l’un des visages internationaux les plus visibles de cette lutte, prête à affronter les critiques comme les incompréhensions.

Lors d’une conférence de presse sur place, son discours fait l’effet d’un coup de tonnerre. Elle persiste et signe, sans détour et sans chercher à ménager qui que ce soit. Elle rappelle avec force les chiffres alarmants : « Nous supplions le gouvernement canadien de trouver une solution. Cet animal est en voie de disparition. Il y en avait 10 millions, maintenant ils sont 800’000 à peine. Dans quelques années, il n’y en aura plus. »
Par ces mots, elle met en lumière une réalité que beaucoup préféraient ignorer. Et elle va encore plus loin en abordant frontalement l’argument des traditions, souvent brandi pour justifier la poursuite de cette chasse. « Même si sa chasse fait partie de vos traditions, eh bien les traditions changent. Et seuls les imbéciles ne changent pas d’avis ! » déclare-t-elle avec son franc-parler habituel. Cette prise de position, courageuse et directe, contribue à renforcer son image de militante déterminée, prête à se battre jusqu’au bout pour protéger ceux qui n’ont pas de voix.

Une vie consacrée à ses amis à pattes

Une décennie plus tard, Brigitte Bardot franchit une nouvelle étape déterminante en lançant sa propre fondation. Cette décision marque un tournant majeur dans son engagement, puisqu’elle choisit de structurer officiellement ce combat qui, depuis plusieurs années déjà, a pris toute la place dans sa vie. Mais à ce moment-là, la réalité financière est loin d’être simple : puisqu’elle ne tournait plus aucun film et qu’elle avait longtemps croqué la vie à pleines dents sans penser à faire fortune, elle ne dispose quasiment plus d’un sou en poche, ni même d’économies sur son compte en banque. La situation est délicate, et surtout incompatible avec l’ambition de créer une fondation nécessitant des fonds importants et rapides.

Face à cette impasse, Bardot ne baisse pas les bras. Incapable de réunir immédiatement les sommes nécessaires, elle redouble d’efforts, prête à employer tous les moyens dont elle dispose pour y parvenir. Elle doit littéralement se retrousser les manches, ce qu’elle reconnaît volontiers. Comme elle l’a confié à notre consœur Caroline Pigozzi, elle a eu du pain sur la planche et a dû faire preuve d’une ingéniosité admirable. « Je me suis installée pendant deux mois sur le marché de Saint-Tropez pour vendre mes souvenirs, des bracelets, des colliers rapportés du Brésil, du Mexique, des photos que je dédicaçais, mes jupons, mes chapeaux… »

Sans hésiter, elle met en vente des pans entiers de sa vie personnelle, chaque objet portant une histoire ou un souvenir. Et elle va encore plus loin : « J’ai mis aux enchères à Paris tout ce que je possédais de valeur tels que les bijoux précieux que m’avait offerts mon mari Gunther Sachs, ma robe de mariage avec Vadim, de l’argenterie, des meubles et même ma guitare. »

Ce sacrifice immense montre à quel point son engagement est total. Brigitte Bardot ne se contente plus de défendre une cause : elle y consacre littéralement tout ce qu’elle possède, transformant ses biens les plus intimes en carburant pour une fondation qui deviendra, des années durant, l’emblème de son combat.

Une santé fragile

Les poumons

Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts, et Brigitte Bardot peut aujourd’hui mesurer le chemin parcouru avec une immense fierté. Elle a en effet atteint l’objectif qu’elle s’était fixé des années plus tôt, parfois au prix de sacrifices considérables. Sa fondation, qui n’était au départ qu’un rêve porté à bout de bras, emploie désormais plusieurs centaines de personnes et s’appuie aussi sur un vaste réseau de bénévoles, tous unis autour des mêmes convictions. L’organisation est devenue une structure solide, reconnue, et capable d’agir sur de nombreux fronts. Pour Bardot, c’est la preuve que ses efforts n’ont pas été vains.

Malgré cette réussite, l’ancienne star de cinéma continue de tirer régulièrement la sonnette d’alarme. Fidèle à elle-même, elle n’hésite jamais à intervenir publiquement pour dénoncer les abus, attirer l’attention sur une cause précise ou alerter sur une situation inquiétante. Cette vigilance constante, elle la porte comme une responsabilité intime, presque comme un devoir.

Mais en janvier 2023, c’est un tout autre registre qui fait parler d’elle, lorsque son époux sollicite l’aide des pompiers. L’incident suscite rapidement l’inquiétude. « Il était aux environs de 9h lorsqu’elle a eu du mal à respirer. C’était plus fort que d’habitude mais elle n’a pas perdu connaissance pour autant. Appelons ça un moment d’égarement. » explique-t-il pour contextualiser la scène.

Pour justifier cette alerte, il précise qu’il en connaît parfaitement la raison. Selon lui, les variations de températures dans leur havre de paix du sud de la France seraient les principales responsables de ce malaise momentané. Le climat, devenu de plus en plus difficile à supporter pour Brigitte Bardot, fragilise son quotidien. « Elle ne supporte plus la chaleur. Il ne faut pas qu’elle fasse d’efforts inutiles » ajoute-t-il, mettant en avant la nécessité de la préserver autant que possible. Ce témoignage souligne la fragilité d’une femme qui, malgré son engagement toujours vif, doit aujourd’hui composer avec un corps moins résistant que jadis.

Les jambes

Quelques mois plus tard, le photographe et confident de Brigitte Bardot prend la parole à son tour, et ses révélations donnent une nouvelle dimension aux inquiétudes déjà exprimées. Selon lui, la situation serait plus grave qu’on ne l’imaginait : elle ne serait tout simplement plus en mesure de marcher. Cette annonce, lourde de sens, rappelle à quel point le temps et les épreuves physiques ont fini par affecter celle qui fut autrefois une icône d’énergie, de liberté et de mouvement. Ce constat crée un choc, tant il contraste avec l’image d’une Bardot autonome, toujours prête à se lever pour défendre une cause.

Face à cette difficulté grandissante, elle a cependant pris une décision importante : investir dans un équipement de pointe pour pouvoir continuer à se déplacer, au moins sur de petites distances. L’achat de matériel adapté devient indispensable pour préserver un minimum de confort et surtout maintenir ce qu’il reste de mobilité. Grâce à ses cannes anglaises, elle peut désormais tenter d’apaiser les tensions dans ses jambes et diminuer la douleur qui l’accompagne au quotidien. Ce soutien technique lui offre la possibilité de conserver un semblant d’indépendance, même si cela demande désormais beaucoup plus d’efforts qu’autrefois.

Ce témoignage met en lumière une réalité qu’elle n’a jamais cherché à dramatiser : malgré sa force d’esprit, son corps lui impose aujourd’hui ses propres limites.

Agacée par les rumeurs et les polémiques qui s’accumulent autour de son nom, Brigitte Bardot finit par prendre une décision radicale : elle invite les caméras d’une chaîne d’information en continu directement chez elle. Une initiative rare, qui montre à quel point elle souhaite reprendre le contrôle sur son image et mettre un terme aux spéculations qui, selon elle, déforment la réalité. En ouvrant ainsi les portes de son intimité, elle crée un événement médiatique, un moment que beaucoup attendaient sans oser l’espérer.

Et comme toujours, dès qu’elle aborde les sujets qui lui tiennent véritablement à cœur, Bardot ne mâche pas ses mots. Elle parle avec cette franchise déconcertante qui a toujours fait sa marque, sans détour ni langue de bois. Estimant qu’elle n’a plus rien à prouver aux Français – et encore moins à ses détracteurs –, elle assume totalement son discours. Elle ne nourrit aucune nostalgie particulière pour sa carrière passée, ce qui lui permet d’adopter un ton encore plus direct. Ce qu’elle dévoile alors, c’est un point de vue glaçant sur la société, une analyse brute et sans concession qui surprend autant qu’elle interpelle.

L’entretien, évidemment, devient un succès immédiat. C’est l’évidence : cette interview exclusive pulvérise des records d’audience, confirmant l’immense fascination que Brigitte Bardot exerce encore aujourd’hui. Et ce succès ne s’arrête pas au direct. La vidéo reste disponible en replay et continue d’être visionnée massivement, preuve que le public ne se lasse pas de la voir s’exprimer avec autant de liberté. Ses fans, eux, n’en ont pas perdu une miette, savourant chaque minute de ce moment rare où Bardot reprend pleinement la parole.

La goutte d’eau ?

En octobre dernier, un internaute a fait vaciller l’équilibre et la tranquillité des admirateurs de la première heure de Brigitte Bardot. En diffusant une information totalement infondée, il a semé le trouble et provoqué une vague d’inquiétude sur les réseaux sociaux. À l’instar de Thierry Ardisson quelques mois plus tôt, il a annoncé son décès, relançant malgré lui une rumeur morbide qui revient régulièrement autour des personnalités iconiques. En quelques heures, la nouvelle circule à grande vitesse, créant une confusion immense auprès de ceux qui suivent de près l’actualité de l’ancienne actrice.

Face à l’ampleur du malaise, Brigitte Bardot décide de réagir. Quelques jours plus tard, elle fait valoir son droit de réponse, histoire de couper court à cette rumeur absurde. Comme à son habitude, elle ne s’encombre pas de détours : elle balaie cette odieuse polémique d’un simple revers de main, refusant de laisser d’autres contrôler son récit ou manipuler l’opinion. Mais elle ne s’arrête pas là. Consciente de l’émotion que ces fausses informations ont pu provoquer, elle prend également le temps de rassurer son comité de soutien, fidèle depuis des décennies.

Son intervention, brève mais claire, rappelle à quel point Bardot reste attentive aux réactions de ceux qui la défendent et la suivent. Et surtout, elle montre qu’elle ne laissera jamais une rumeur prendre le dessus sur la vérité.

Dans les colonnes du dernier numéro du quotidien Nice Matin, nos confrères rapportent un énième rebondissement dans ce qui ressemble désormais à un long cauchemar sanitaire pour Brigitte Bardot. L’information, présentée avec prudence, laisse entendre que la situation pourrait être plus sérieuse qu’on ne le pensait. Selon une source proche, la star serait hospitalisée à la clinique privée Saint-Jean « depuis quelques jours », un détail qui suffit à raviver instantanément les inquiétudes de ses admirateurs. Cette indication, bien que succincte, fait immédiatement l’effet d’une alerte, tant la moindre nouvelle concernant sa santé est scrutée avec attention.

À l’heure où nous écrivons ces lignes, l’entourage de BB n’a pas encore confirmé l’information. Ce silence, volontaire ou non, laisse planer une zone d’ombre qui ne fait qu’attiser la curiosité et, surtout, l’inquiétude. Sur les réseaux sociaux, la nouvelle s’est propagée comme une traînée de poudre, chacun relayant l’information dans un mélange d’angoisse, de compassion et parfois même de spéculations hasardeuses. Le manque de détails ne fait qu’alimenter les discussions, puisqu’à part une poignée de collaborateurs — qui se comptent littéralement sur les doigts d’une main — nul ne connaît la cause de ce séjour prolongé en clinique.

Dans ce climat d’incertitude, une seule chose demeure : l’espoir d’un rétablissement rapide. Les messages de soutien affluent, témoignant de l’attachement profond que le public continue de porter à Brigitte Bardot. Et en attendant d’en savoir plus, il ne reste qu’à croiser les doigts pour qu’elle se remette sur pied le plus vite possible.