Cyril Lignac : un chef au double visage ? Ses ex-employés dénoncent son comportement
Le célèbre chef pâtissier Cyril Lignac est au cœur de la polémique. Pointé du doigt par ses anciens employés, ces derniers brisent le silence et dévoilent le vrai visage du chef.


Un succès parasité
Révélé il y a plus de vingt ans dans Oui Chef ! sur M6, Cyril Lignac est bien plus qu’un simple chef pâtissier. Passant par Top Chef, jusqu’au Meilleur Pâtissier et dans Tous en cuisine, le chef étoilé est devenu un visage incontournable de la télévision française. Aujourd’hui, il est à la tête de huit restaurants et six pâtisseries, s’exportant même à l’international.
Toutefois, si le grand public l’adore, ses anciens employés, eux, ne sont pas forcément du même avis. Loin des caméras, Cyril Lignac ne serait pas aussi accessible et bienveillant qu’on puisse le croire, bien au contraire.


Des ex-associés et salariés dévoilent son vrai visage
Dans une enquête de Télérama, David Van de Kapelle, ancien associé, accuse Cyril Lignac d’avoir mis fin à leur collaboration lorsque celui-ci a ouvert sa propre brasserie : « Cyril, si tu ne lui es pas dévoué à 100 %, tu dégages« .
Mais d’autres témoignages s’ajoutent, notamment celui d’Hervé Martin-Delpierre, réalisateur qui a suivi Cyril Lignac pendant quatre ans pour réaliser un documentaire. Il a finalement abandonné le projet : « On me demandait de tourner une fiction, un publi-reportage au détriment du réel« , pointant du doigt une obsession de Cyril Lignac pour son image et sa notoriété.
Une ancienne salariée confie quant à elle la difficulté de travailler sous les ordres du chef : « Il faut dire ‘oui chef’ à tout.« . Un autre ex-employé évoque des horaires exténuants et un discours culpabilisant : « Tu fais des heures sup, mais ce n’est pas pour nous : c’est pour toi que tu viens travailler.«
Face à ces accusations, Benoît Couvrand, responsable de deux pâtisseries appartenant au groupe Lignac, essaye de calmer les critiques. Il reconnaît que « certaines heures supplémentaires n’étaient pas rémunérées au début« mais assure que la situation a évolué avec l’introduction d’une pointeuse et l’intervention de l’inspection du travail.
