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Laurence Boccolini : tumeur contre le cerveau… l’annonce choc

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Huit mois après avoir révélé être atteinte d’une tumeur, Laurence Boccolini s’est confiée à cœur ouvert dans une nouvelle interview avec Jordan De Luxe. Pour la première fois, l’animatrice de 61 ans évoque avec précision la gravité de sa maladie, les douleurs qu’elle endure, et surtout la peur qu’elle tente de dissimuler à sa fille.

Un témoignage poignant, lucide, et bouleversant de sincérité.

Une révélation passée inaperçue

C’est en mars 2025 que le public avait appris la nouvelle. Laurence Boccolini, alors encore à France Télévisions, avait révélé souffrir d’une tumeur logée dans une zone sensible. À l’époque, l’annonce avait ému ses fans, mais elle s’était voulue rassurante, expliquant qu’elle était bien suivie médicalement et qu’il n’y avait “pas lieu de s’inquiéter”.

Depuis, l’animatrice iconique de Money Drop, Le Maillon Faible ou encore Tout le monde veut prendre sa place avait préféré le silence. Pas d’apitoiement public, pas de confidences lacrymales : juste quelques indices ici et là sur sa fatigue et son besoin de prendre du recul.

Mais ce 20 octobre, sur le plateau de Chez Jordan, elle a choisi d’en dire davantage. Et ses mots ont glacé les spectateurs.

Une douleur qui s’installe dans le quotidien

Derrière son sourire et son énergie communicative, Laurence Boccolini vit un calvaire invisible. L’animatrice confie souffrir de forts troubles auditifs liés à cette tumeur située à proximité du nerf auditif.

« Quand c’est à son pic, je n’entends rien. C’est insupportable. »

La douleur est là, sourde, parfois invalidante. Et malgré tout, elle continue d’aller de l’avant. “Je fais comme si de rien n’était”, glisse-t-elle, consciente que son métier repose sur deux choses essentielles : sa voix et son visage. Deux fonctions directement menacées par la maladie.

Une mère qui protège avant tout

Mais le passage le plus bouleversant de son entretien concerne sa fille, Willow, adolescente. Pour elle, Laurence Boccolini fait tout pour ne pas montrer la gravité de la situation.

« Ma fille ne le sait pas. Elle voit bien que j’ai des gros problèmes à l’oreille. Je lui ai dit que ce n’était pas vital. Elle m’a vue rentrer de l’hôpital avec des pansements sur la tête. Elle a eu peur. »

On devine entre les lignes une mère qui souffre en silence pour ne pas effrayer son enfant. Une mère qui choisit la douceur plutôt que la vérité crue. “Je veux qu’elle garde son insouciance le plus longtemps possible”, souffle-t-elle, la voix serrée.

Une carrière mise entre parenthèses

Depuis son départ de France Télévisions, annoncé avec fracas il y a quelques semaines, Laurence Boccolini reste discrète sur ses projets. Elle dit vouloir “prendre le temps”, sans préciser si ce retrait est directement lié à sa santé.

Pour une femme aussi active, qui a traversé trente ans de télévision sans jamais vraiment s’arrêter, cette pause forcée a des allures de combat intérieur. Entre envie de se battre, peur du futur et besoin de préserver ce qu’elle aime le plus : sa fille, et sa dignité.

Un combat silencieux

Ce qui frappe, dans cette prise de parole, c’est la lucidité désarmante de Laurence Boccolini. Elle ne cherche ni la compassion ni la dramatisation. Elle décrit simplement les faits, avec franchise, et laisse transparaître un courage immense.

« C’est pas fini du tout ! Là où elle est, c’est dangereux, elle est contre le cerveau… Elle peut me paralyser le visage et la voix. »

Des mots durs, prononcés avec calme, comme une vérité qu’elle a dû apprivoiser.

Cette tumeur, qu’elle décrit comme “dangereuse” en raison de sa proximité avec le cerveau, menace tout ce qui fait d’elle l’une des figures les plus marquantes du petit écran. Son visage, sa voix, sa présence.

Et pourtant, même face à cette épreuve, Laurence Boccolini continue d’avancer, de rire parfois, de protéger les siens. Une force tranquille, presque pudique, qui force le respect.