« Casse-toi ! » : Vive altercation entre des élus LFI et des journalistes à l’Assemblée nationale (vidéo)
Exfiltrés d’un rassemblement de collaborateurs parlementaires, les journalistes du média Frontières ont été rappelés à l’ordre par Yaël Braun-Pivet.
La France insoumise VS Frontières : cet article qui ne passe pas
Les esprits s’échauffent ! Il faut dire que les incidents survenus dans l’enceinte de l’Assemblée nationale renforcent l’opposition entre la gauche et l’extrême droite. Ce mercredi 9 avril, plusieurs élus de gauche se rassemblent au Palais-Bourbon en signe de protestation contre un article du média identitaire Frontières. Intitulé « LFI, le parti de l’étranger », il s’attardait sur les incohérences entre les valeurs du parti et son écosystème.
Un dossier qui n’a visiblement pas été du goût des concernés, qui ont manifesté leur indignation, appuyés par la CGT.
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À l’affut de la moindre agitation, les journalistes Frontières accrédités à l’Assemblée nationale n’ont pas tardé à se rapprocher du tumulte et à filmer la scène. Une initiative qui a, là encore, fortement déplu aux élus LFI qui n’ont pas hésité à les prendre à partie. « Frontières, casse-toi, l’Assemblée n’est pas à toi », ont ainsi réclamé certains manifestants. Certains seraient allés jusqu’à tenter d’empêcher les trois journalistes présents sur place d’enregistrer des images.
« Les députés de gauche s’en prennent à la liberté de la presse »
Bien décidés à éviter l’escalade, les services de sécurité ont entrepris l’exfiltration des pris pour cible. Un incident qui s’est rapidement ébruité parmi les députés. Fidèles à son aversion pour les élus LFI, le RN n’a pas tardé à réagir. « Les députés d’extrême gauche s’en prennent à la liberté de la presse, en menaçant physiquement les journalistes de Frontières. La nostalgie du totalitarisme et la ‘culture racaille’ n’ont rien à faire à l’Assemblée nationale. Tout mon soutien aux équipes de Frontières« , a ainsi communiqué Jordan Bardella sur X.
De son côté, le média Frontières a produit un communiqué dans lequel il s’est évidemment indigné, expliquant que les journalistes étaient sur place pour « couvrir l’événement ». Il a ensuite indiqué qu’il porterait plainte après avoir été « pris à partie de manière grave et inacceptable ». Pour finir, il a « fermement » condamné des actes qui « portent atteinte à la liberté de la presse ».
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Face à la violente prise à partie de nos 3 journalistes par des députés PS, PC et LFI au sein de l’Assemblée nationale, nous annonçons porter plainte par la voie de maître @GWGoldnadel.
Communiqué officiel ⤵️ pic.twitter.com/CeHOPiJj6r
— Frontières (@Frontieresmedia) April 9, 2025
Un tel grabuge nécessitait l’intervention de la présidente de l’Assemblée nationale. « Dans l’enceinte de l’Assemblée nationale doivent être respectées des règles de comportement qui sont nécessaires à la sérénité des débats parlementaires« , a ainsi commencé Yaël Braun-Pivet, ajoutant qu’elle ne tolérerait pas « des démarches pouvant s’apparenter à une mise en scène ou à des provocations ».
Elle poursuit : « La méconnaissance de ces règles peut donner lieu à des mesures restrictives d’accès à l’Assemblée et de retrait d’accréditation ». Un détail qu’elle « rappellera fermement par courrier au média Frontières ».
- 12/04/2025 à 23:22On voit très bien cette jeune fille prête à en découdre. elle transpire la violence et la haine !! quand on écoute les dialogues on l'entend très bien insulter tous les braves députés qui ne lui prêtent aucune attention. ça va ? j'ai bon là ? Madame Braun Pivet a apparemment les mêmes yeux que moi...ouf. Cette mascarade est une honte !!
- 12/04/2025 à 15:26De toute façon, depuis l'arrivée de LFI et apparentés, l'Assemblée Nationale est devenue un vrai "foutoir". Ces personnes n'ont aucun respect pour quiconque et ne connaissent pas grand chose à la politique. C'est une grave erreur de les laisser exercer des fonctions pour lesquelles ils n'ont aucune compétence. Tout ce qu'ils savent faire, c'est hurler. La politique n'a plus rien de réaliste. Ils ne font qu'attiser la haine entre les gens. "Pauvre France". C'edy un très mauvais exemple pour la jeunesse qui n'a pas besoin de cela.
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