Emmanuel Macron sur le point d’annoncer la tenue d’un référendum
Emmanuel Macron serait sur le point d’annoncer la tenue d’un référendum. Mais quels seront les thèmes abordés ?

Emmanuel Macron sur le point d’annoncer un référendum
Le président « déterminé » à consulter les Français. C’est ainsi que le décrit son entourage auprès de La Dépêche. Selon le quotidien régional, Emmanuel Macron envisagerait la tenue d’un référendum. Une intention qu’il a évoquée à demi-mot lors de ses vœux de fin d’année.
Ainsi, plusieurs questions pourraient être adressées au Français, au travers de plusieurs thèmes : l’immigration, le financement de la protection sociale… Autant de sujets qui suscitent le débat aussi bien au sein de classe politique que chez les citoyens. Toutefois, les thèmes évoqués ne sont pour l’heure qu’au stade d’hypothèses.

Le retour aux urnes devrait se faire dans les mois à venir, en juin ou en septembre. « On laisse passer le vote du budget, le sommet de l’IA (l’Intelligence Artificielle) et les vacances scolaires », indique encore l’entourage du président. Ce n’est qu’une fois toutes ces étapes bouclées qu’il devrait prendre la parole.

« On ne peut pas demander aux gens de ne voter qu’une fois tous les cinq ans »
Un retour aux urnes prématuré qui n’est pas sans rappeler la récente dissolution de l’Assemblée nationale. Et, toujours selon l’entourage du président, ces fréquentes consultations ont un sens : « Son mandat a été émaillé de crises, mais il a toujours été tenté de retisser le lien entre les Français et leurs dirigeants. Il l’a fait via le grand débat, les conventions citoyennes, les rencontres de Saint-Denis… Même la dissolution était une manière de permettre aux Français de s’exprimer », rapporte La Dépêche.
« Le Président considère que dans le monde dans lequel on vit, dans ce système d’information ultra rapide, dans cette démocratie du like, on ne peut pas demander aux gens de ne voter qu’une fois tous les cinq ans, car ça crée une frustration. Il faut des soupapes ».
Des soupapes qui, comme on l’a constaté en juin dernier, peuvent pourtant révéler d’importantes fractures politiques. Mais il faut croire que le président est bien décidé à prendre le risque : « On ne peut pas mettre la poussière sous le tapis », rapporte encore le quotidien régional.