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« Je suis effaré que les médecins… » : Un journaliste choqué par les prescriptions abusives d’arrêts maladie

Publié par Elodie GD le 30 Mai 2025 à 8:38

Face à la multiplication des arrêts de travail abusifs, le journaliste Jean-Philippe Doux exige des solutions.

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Quelles solutions pour limiter les arrêts maladie abusifs ?

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Arrêts de travail, jeunes au RSA, ordonnances délivrées à la demande… Les sujets qui fâchent sont nombreux sur le plateau d’Estelle Midi ce 27 mai. Autour d’Estelle Denis, le journaliste Jean-Philippe Doux, l’infectiologue Robert Sebbag et les autres invités s’offusquent face au nombre d’arrêts maladie délivrés chaque année et pour lesquels n’est effectuée aucune vérification.

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« Je suis effaré que les médecins aient le droit sans vrai contrôle de balancer des prescriptions d’arrêt maladie […] Il faut tout contrôler ! Les médecins, mais que […] pour qu’on n’ait plus le sentiment de dire : les autres en profitent et pas moi ».

Prescription abusive d'arrêts maladie

Sujet central pour l’actuel gouvernement, la prescription des arrêts maladie aux agents publics connaît une évolution depuis le 1er mars 2025. Ainsi, au cours des trois premiers mois d’arrêt, ils ne seront plus indemnisés qu’à hauteur de 90 % du traitement indiciaire, contre 100 % auparavant. Les neuf mois suivants restent indemnisés à 50 % du traitement.

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Les ordonnances dans le viseur de l’État ?

Une façon de dissuader ceux qui seraient tentés d’abuser du système, à l’heure où les contrôles se révèlent être infructueux, voire inexistants. Pour autant, la nouvelle mesure ne semble pas convaincre les personnes présentes en plateau, qui dénoncent des médecins laxistes, prêts à céder aux caprices de leurs patients préférés.

Un comportement que ne cautionne pas Robert Sebagg. Face à Estelle Denis, il dénonce les patients qui estiment « avoir droit » aux arrêts de travail. « Je n’en ai pas eu cette année docteur des arrêts de travail ! », lâche-t-il, pince-sans-rire. Un commentaire qui provoque l’hilarité de ses comparses, qui hochent énergiquement la tête, approuvant le discours de l’infectiologue.

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Vient ensuite le moment de dénoncer ceux qui quémandent des médicaments destinés à étoffer leurs armoires à pharmacie. « On peut se suicider avec six boîtes de Dolipranes ! », dénonce-t-il. « Dans les pharmacies […] pourquoi on ne fait pas un dosage à l’unité ? ». Autant de solutions qui ne font pas partie des priorités du gouvernement, qui se retrousse les manches en prévision de l’élaboration du Budget 2026.