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Un médicament pour soigner les peines de coeur arrive en France !

Publié par Elisa GERLINGER le 19 Fév 2019 à 7:00

Un chercheur canadien a mis au point une thérapie pour les chagrins d’amour. Un médicament pourrait atténuer la douleur de ceux-ci.

 

 

Un médicament plus une thérapie

Une pilule pour soigner les peines de coeur ? C’est maintenant possible. Le chercheur canadien Alain Brunet a mis en place un remède pour les personnes atteintes du syndrome post-traumatique. Un médicament ajouté à une thérapie très encadrée, c’est la formule magique du scientifique. Ce médicament en question est le Propranolol, appelé aussi communément « pilule de l’oubli ». C’est un bêtabloquant, c’est-à-dire qu’il permet de réduire l’intensité d’un souvenir douloureux. Elle interfère au moment où le souvenir passe de la mémoire de court à long terme en lui faisant perdre de son intensité. Cependant, il n’est 100% efficace qu’avec la thérapie. Après avoir pris le comprimé et accompagné d’un psychologue ou d’un psychiatre, le patient écrit son récit puis le lit une heure après. Le tout rendrait le traumatisme moins atroce et plus vivable.

 

médoc

 

Le médicament contre les chagrins d’amour

Ce remède est notamment connu des victimes d’attentats, en particulier celles du 13 novembre 2015. Dans le cadre d’un essai clinique unique au monde, 360 d’entre elles, souffrant de stress post-traumatique, ont suivi cette nouvelle thérapie. « Ce médoc m’a sauvé la vie » confiait Max, victime du 13 novembre, au Parisien en novembre 2017. Mais ce médicament pourrait également servir aux personnes qui subissent un chagrin d’amour très douloureux. « Le chagrin d’amour, cela a l’air léger. Et pour cause, il ne présente pas de menace vitale. Mais si certaines personnes réagissent bien, pour d’autres, le sol se dérobe sous leurs pieds. Il peut alors engendrer un trouble de l’adaptation, au même titre que le stress post-traumatique. Ce sont des pensées répétitives, une envie dévorante de pleurer, des nausées, de la détresse. C’est à ces patients que la thérapie s’adresse » explique Alain Brunet au Parisien.

Cette thérapie pourrait donc servir à plusieurs types de personne. Le psychiatre canadien a même commencé à former des médecins français depuis janvier.