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Variole du singe : Faut-il craindre un nouveau confinement ?

Publié par Gabrielle Nourry le 16 Août 2024 à 10:41

L’Organisation mondiale de la Santé a récemment déclenché son plus haut niveau d’alerte mondiale face à la résurgence de cas de mpox, anciennement appelé variole du singe. Face à la propagation de la maladie, faut-il s’attendre à un nouveau confinement ?

confinement variole

La propagation du virus mpox suscite l’inquiétude

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« La situation constitue une urgence de santé publique de portée internationale », a déclaré lors d’une conférence de presse le directeur général de l’OMS. Ce mercredi 14 août, l’Organisation mondiale de la Santé a déclenché son plus haut niveau d’alerte sanitaire au niveau internationale.

Si jusqu’à maintenant, les cas de mpox, aussi appelée variole du singe, étaient recensés en Afrique, la maladie se propage et inquiète. Un individu vivant dans la région de Stockholm a été diagnostiquée comme porteuse du variant le plus contagieux et dangereux.

« La personne touchée a été infectée au cours d’un séjour dans une région d’Afrique où sévit une importante épidémie de mpox« , a indiqué l’agence suédoise de santé publique. Selon l’OMS, d’autres cas similaires pourraient être détectés en Europe dans les semaines à venir.

Un nouveau confinement à venir ?

Si pour l’heure, la situation est inquiétante, mais gérable, l’Organisation mondiale de Santé appelle à la vigilance et à la coopération internationale. Pour l’heure, elle déconseille toute restriction de voyage ou fermeture de frontières.

Néanmoins, la situation épidémiologique semble évoluer rapidement et nécessite une attention particulière. La France doit se montrer particulièrement prudente puisqu’elle accueille les Jeux Paralympiques. Un regroupement d’athlètes et de visiteurs du monde entier qui pourrait faire exploser les cas de variole du singe.

Si la situation venait à s’aggraver, il n’est pas impossible d’imaginer la mise en place d’un confinement comme cela avait été le cas lors du Covid-19. À noter que la vaccination pourrait être un élément clé dans la lutte contre l’épidémie du mpox.