– 18°C attendus à Paris ? Voici les prévisions liées au changement climatique
Alors que le changement climatique s’intensifie, nous risquons de faire face à des températures extrêmement basses. Voici les prévisions étonnantes pour Paris.
La science s’est penchée intensément sur les projections climatiques dès que l’on a découvert la montée exponentielle des températures de la Terre. Dans l’une d’elles, les chercheurs ont avancé un chiffre étonnant : Paris pourrait connaître un hiver à –18°C d’ici à 2100.
Que dit l’étude ?
D’après l’étude publiée ce mercredi 11 juin dans Geophysical Research Letters, si la température mondiale se stabilise à +2°C, un scénario catastrophique pourrait se produire. L’AMOC, la circulation méridienne de retournement de l’Atlantique, risquerait de s’effondrer dans les conditions décrites.
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Les effets d’un tel effondrement seraient sévères, entraînant une élévation marquée du niveau de la mer et des perturbations des moussons tropicales. Tout cela pourrait provoquer des hivers extrêmement froids, ainsi que des étés plus chauds à l’échelle mondiale.
De Paris à d’autres régions d’Europe : des hivers glaçants
L’étude prévoit des températures effrayantes en hiver dans plusieurs régions d’Europe, notamment au nord. Cela serait dû à la fonte des calottes polaires, qui ralentirait l’AMOC, empêchant ce système de réguler les températures en hiver comme en été.
Les chercheurs ont modélisé ces extrêmes et ont trouvé des chiffres encore plus alarmants qu’à Paris. En Norvège, par exemple, la température pourrait descendre jusqu’à – 50°C. En France, au-delà du froid ressenti, la durée de l’hiver serait également prolongée par ce phénomène.
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Un effet global et étendu
Bien que ce scénario inquiète en France, ses conséquences seraient tout aussi extrêmes dans d’autres régions du globe. Selon l’étude, l’effondrement de l’AMOC provoquerait un refroidissement intense de l’Amérique du Nord et un réchauffement brutal de l’hémisphère sud.
Cela entraînerait par ailleurs une élévation du niveau de la mer, perturberait les systèmes de moussons tropicaux et aggraverait la libération de carbone par les océans. Les écosystèmes marins et terrestres souffriraient intensément des conséquences d’un tel désastre climatique.
C’est pourquoi les chercheurs responsables de l’étude appellent les autorités politiques à « effectuer des réductions urgentes et drastiques des émissions de gaz à effet de serre », afin d’empêcher la réalisation de ces prévisions dévastatrices.
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