Ces quatre habitudes pourraient accélérer le rétrécissement de notre cerveau d’après des scientifiques
À côté de la dégradation physique et la perte de l’autonomie, les personnes qui vieillissent ont aussi peur des maladies dégénératives. Ces affections, qui proviennent de la détérioration des cellules du cerveau, causent un mal-être sans précédent. Pour les éviter, il existe quatre habitudes à absolument fuir !
Les conséquences du stress sur le cerveau !
Chaque fois que nous stressons, notre corps libère du cortisol. Même si cette hormone joue un rôle central dans la régulation des glucides, elle provoque des effets moins amusants. Et cela empire à mesure que nous ne parvenons pas à décompresser !
D’après les scientifiques, le stress réduit une des zones essentielles de notre cerveau appelée l’hippocampe. Cette région régule les émotions et la mémoire. Ainsi, ne pas en prendre soin signifie s’exposer à des troubles cognitifs et émotionnels assez graves.
Bien sûr, il est presque impossible de passer une journée sans frustration. Mais le véritable danger pour le cerveau réside derrière le stress chronique. Dès que des symptômes alarmants apparaissent, il vaut mieux consulter un médecin et se faire soigner.
Un déclin cognitif à cause du manque d’exercices !
On le sait tous, il faut faire des exercices physiques au moins deux fois par semaine. Mais les scientifiques ont poussé leur étude plus loin, en se focalisant sur ceux qui restent assis très longtemps. En 2022, des scientifiques de Harvard déclarent que cela provoque « des changements dans une partie du cerveau essentielle à la mémoire ».
Pour prouver leur hypothèse, ils ont observé le lobe temporal médian (LTM) de patients de 45 à 75 ans à l’aide de l’IRM. Cette partie du cerveau traite les nouveaux souvenirs et, si elle fonctionne bien, réduit le risque de démence.
Les résultats montrent une corrélation entre la sédentarité et la taille du LTM. En termes simples, rester assis trop longtemps contribue à la détérioration du cerveau. Sur le long terme, les conséquences peuvent même être irréversibles !
L’atrophie du cerveau à cause du manque de sommeil !
Le manque de repos nocturne ne cause pas uniquement une irritabilité et un manque de concentration. Cela agit surtout au niveau du cerveau, en réduisant la taille de l’hippocampe. Les scientifiques de l’Université de Californie ont interrogé 600 adultes sur la qualité de leur sommeil.
Cinq ans plus tard, ils ont posé les mêmes questions aux participants. Et beaucoup plus tard, ils ont réalisé des scanners cérébraux afin d’avoir plus de précisions. Les résultats de leur étude dévoilent un fait pour le moins étonnant !
« Ils ont constaté que même après ajustement en fonction des facteurs d’âge, de sexe, d’éducation, de santé et de style de vie, le cerveau des participants qui dormaient mal était plus atrophié que celui des participants qui dormaient bien », peut-on lire dans leur rapport.
L’importance de socialiser !
Cette dernière habitude semble assez peu probable, pourtant elle n’en reste pas moins vraie. D’après les scientifiques : « les personnes moins actives socialement perdent davantage de matière grise du cerveau ». Des chercheurs de Harvard ont même mené une enquête sur 1 100 personnes ayant en moyenne 80 ans.
Selon leurs dires : « les personnes les plus actives socialement présentaient un déclin cognitif 70 % inférieur à celui de celles qui présentaient les taux d’activités sociales les plus faibles ». D’ailleurs, échanger avec de nouvelles personnes permet d’accumuler les connaissances et de faire fonctionner le cerveau.