Des ouragans à prévoir sur les côtes françaises : Faut-il s’attendre au pire ?
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Face à la multiplication des intempéries, une question se pose : l’arrivée d’ouragans sur les côtes hexagonales est-elle envisageable ?
Faut-il craindre l’arrivée d’ouragans en France ?
L’Hexagone bientôt confronté aux ouragans ? À l’heure où les intempéries se font de plus en plus fréquentes et violentes, la question se pose. Récemment, c’est la tempête Jana qui a assailli la ville de Toulouse et ses alentours avec des rafales atteignant les 100 km/h. Un brusque changement de tendance qui survient alors même que la douceur et le soleil refaisaient leur apparition sur la totalité du territoire.
Jusqu'à la fin de la semaine, le vent va souffler très, très, fort sur Toulouse ou dans le Tarn, avec des rafales jusqu'à 120 km/h. C'est le vent d'autan. Il apparaît surtout au printemps et on le surnomme le vent qui rend fou. On vous explique ce phénomène. pic.twitter.com/A8sAy30sAW
— La Dépêche 31 (@ladepeche31) March 6, 2025
Par ailleurs, les conséquences du réchauffement climatiques sont indiscutables. Et il n’est pas uniquement question d’augmentation des températures, mais aussi de phénomènes météorologiques parfois spectaculaires.
Face à ces changements de notables, Ouest-France a questionné une chercheuse en climatologie à l’Université d’Oxford : Faut-il s’attendre à voir les côtes de l’Hexagone frappées par des ouragans ?
« Un événement surprenant et exceptionnel »
En réponse aux interrogations du quotidien régional, Stella Bourdin fait le lien entre atmosphère plus chaude et eau plus abondante. Ainsi, les changements climatiques sont bels et biens responsables d’une fréquence plus soutenue des ouragans.
Des ouragans qui n’épargneront pas les côtes hexagonales à terme ? Peu probable, selon la chercheuse. « Même dans un monde plus chaud, ça resterait extrêmement peu probable. Parce que même si on parle d’expansion des tropiques, on ne parle pas d’expansion des tropiques jusqu’où nous sommes… […] Ce serait un événement surprenant et exceptionnel« , assure-t-elle. Les eaux qui entourent le territoire ne sont en effet pas assez chaudes pour permettre la formation de ce type phénomène.
Toutefois, les intempéries tendent à se renforcer. À l’image du passage de Kirk, tempête ex-tropicale qui a fait de sérieux dégâts lors de son passage dans le sud-ouest en octobre dernier. Des phénomènes de pluie intense associés à de forts vents qui, eux, tendent à se développer au fil des ans.
