Attention à cette nouvelle arnaque par appel téléphonique
Les arnaques font parties de notre quotidien. Sur les réseaux sociaux, par mail, par SMS ou par téléphone, les malfaiteurs savent y faire pour vous mettre en confiance ou vous faire peur. S’il est possible de découvrir qui se cache derrière un numéro inconnu, ces derniers ont passé un cap. Ils utilisent désormais des numéros virtuels, et qui proviennent du Royaume-Uni… On vous explique !


Un numéro +44 vous appelle ? Attention à l’arnaque !
On pourrait croire que seuls nos seniors se font avoir par des arnaques par mail ou par téléphone et pourtant, tout le monde peut y être confronté. Et l’exemple le plus populaire du moment reste celle du faux Brad Pitt qui a extorqué 830 000 euros à une femme célibataire. Mais depuis un peu plus d’un an, une nouvelle arnaque fait des ravages.
Les malfaiteurs vous contact avec un numéro virtuel qui provient du Royaume-Uni : +44. En décrochant, on vous propose un travail complémentaire simple : liker des vidéos, noter un hôtel, commenter des publications… Bref, c’est à la portée de tout le monde. Et fait surprenant, les arnaqueurs vous payent réellement pour vous mettre en confiance.
Bien souvent, la rémunération se fait en cryptomonnaie. Et c’est à ce moment-là que le piège se referme sur la victime. Installée dans une relation de confiance, l’arnaque passe un cran au-dessus. Désormais, il faut payer pour « débloquer plus de tâches à réaliser, et plus rémunératrices » indique l’influenceur et chasseur d’arnaque Centho sur RMC Conso.

« Aucune somme n’est reversée contre les tâches »
Pour gagner plus d’argent, il vous suffit donc de payer pour débloquer plus de rémunération. Mais au bout d’un moment, les arnaqueurs ne vous payent plus, et le montant s’élève parfois à plusieurs milliers d’euros. Mais comment reconnaître ce numéro de téléphone et éviter l’arnaque ? « Souvent, le premier chiffre après le +44 est un 7. C’est comme ça que commencent les numéros virtuels au Royaume-Uni » indique Jean-Baptiste Boisseau, cofondateur du site Signal-Arnaques.
Et l’utilisation d’un numéro britannique n’est pas anodine. Les arnaqueurs se font passer pour une entreprise anglaise riche, et donc en capacité de rémunérer les victimes. « Mais en réalité, ce sont d’importants groupes mafieux basés en Asie du Sud-Est : en Birmanie, au Laos ou au Cambodge » indique Centho.

Et si les arnaques se font également sur les routes, celle-ci peut également piéger les internautes. On vous promet une rémunération pour des missions simples. Petit à petit, vous devrez par exemple payer 500 euros pour débloquer une mission à 1500 euros. Mais vous ne verrez jamais l’argent.
