Un soldat déserteur nord-coréen a survécu à sa fuite dangereuse mais il avait des parasites monstrueux dans le ventre
Le soldat Oh Chong Song a réussi à s’échapper de son pays, la Corée du Nord. Le militaire déserteur a failli y perdre la vie. Il a été touché par 4 balles lors de sa fuite. Lorsqu’il a été pris en charge par les Sud-Coréens, on a découvert qu’il souffrait de nombreux troubles médicaux, dont un énorme parasite qui vivait à l’intérieur de lui.
Il est arrivé en Corée du Sud dans un sale état
« Un vase brisé », voilà comment l’a décrit le chirurgien Lee Cook-Jong, après avoir ausculté le jeune soldat qui venait de réussir à fuir son pays. Song a été touché à son genou, son bras, son dos et à sa poitrine par des balles. Au moment de passer la frontière, les soldats de garde ont ouvert le feu, mais il n’a pas faibli et a continué à courir.
Le chirurgien a trouvé des parasites dans son abdomen
Quelques temps plus tard, des Sud-Coréens ont trouvé le soldat caché sous un tas de feuilles mortes. Ses signes vitaux étaient au plus bas, et il a été emmené en hélicoptère jusqu’à l’hôpital de Séoul. Mais lorsque le chirurgien, qui a 20 ans de carrière, a commencé à s’occuper du lui, il a compris qu’il n’était pas un patient comme les autres. Celui qui était soldat aurait dû être en bonne santé, pourtant il souffrait d’hépatite B et de nombreux parasites grouillaient en lui. Des problèmes médicaux qui en disent long sur les conditions de vie en Corée du Nord.
Le soldat déserteur a survécu
Lorsque le chirurgien a ouvert le soldat, il a découvert une mare de sang et a dû lui transférer plusieurs litres de sang, ainsi qu’aspirer les liquides qui s’étaient répandus à l’intérieur de son abdomen. En plus de ses blessures physiques, il souffre de stress et de traumatismes profonds. Si l’homme commence à parler et à réaliser qu’il est en sécurité, il commence aussi à découvrir le monde et tout le confort dont il a été privé depuis toujours. Depuis la fuite du soldat, la sécurité à la douane de Panmunjom a été renforcée.
Images vidéo : AP/Reuters/Ajou University Hospital Trauma Center