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Les SeaBubbles, ces taxis volants débarquent sur la Seine durant quelques jours !

Publié par Manon CAPELLE le 17 Sep 2019 à 21:30
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Chers Parisiens, vous allez sûrement voir ces voitures du futur voler au dessus de la Seine ces prochains jours ! En effet, les SeaBubbles débarquent à Paris pour répondre à une série de tests en vue d’une commercialisation pour 2020.

Les SeaBubbles, les taxis des temps modernes ?

Des taxis volants sur la Seine en 2020? C’est l’espoir de deux hommes : Anders Bringdal et Alain Thebault, les co-fondateurs de SeaBubble. Ce lundi, Anders Bringal était accompagné de Magali Charbonneau, préfète d’Ile-de-France et Dominique Ritz, directeur du Bassin de la Seine à voies navigables. Les trois individus se sont aventurés sur l’eau pour une nouvelle expérience.

Le PDG de la société de SeaBubble a ouvert le bal de ces 5 jours de tests grandeur réel. Du 16 au 20 Septembre, ces navettes basées sur le principe de l’hydroptère vont effectuer de nombreux tests sur la Seine.

La première impression est la bonne ! Magali Charbonneau ne cache pas sa joie, conquise de son premier voyage à bord d’un SeaBubble : «  C’est très confortable, on pourrait presque travailler ses dossiers à l’intérieur. « 

seabubble

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De nombreuses dérogations sont pourtant nécessaires

Ces journées d’expérimentation ont surtout pour but de voir s’il est viable pour ces navettes d’évoluer sur le trafic, d’une densité très importante, de la Seine. Le Directeur du Bassin de la Seine, Dominique Ritz explique :  » Il y a déjà une centaine de bateaux à l’heure sur certaines portions mais ces machines, par leur taille et leur vitesse, pourraient trouver leur place dans la circulation. « 

En parlant de vitesse, Mr Ritz soulève un point intéressant. Les navettes ont besoin d’une vitesse de 30km/h pour « voler«  au dessus des flots. En revanche, la vitesse est limitée entre 12 et 18 km/h sur la Seine. Dominique Ritz affirme : «  Pour autoriser ce type d’engins, il leur faudrait une dérogation permanente. » 

La start-up franco-suédoise a déjà obtenu deux dérogations pour ces machines volantes. La première pour le droit de dépasser et la seconde pour le droit de faire demi-tour.

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VTC ou transport public?

Pour l’instant, aucune décision n’a été prise concernant son mode d’application. La société admet : «  Nous pourrions dans un premier temps calquer notre fonctionnement sur celui des VTC «  . Tandis que Dominique Ritz modère les propos de la société : «  Une autre solution pourrait être celle d’intégrer ce type de transport à ceux déjà existants, comme les métros et les bus, qui sont gérés par Ile-de-France Mobilités. « 

SeaBubble a déclaré pouvoir livrer leurs premières navettes pour le printemps 2020. La société est déjà en discussion avec d’autres villes françaises comme Lyon, Cassis et Sainte-Maxime. Anders Bringdal a avoué travailler sur des navettes plus grandes. Celles-ci pourraient contenir une dizaine de personnes contre 4 places dans ces premiers modèles, sans compter le conducteur.

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