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Gaz, congé paternité, chômage partiel : Ces changements au 1er juillet peuvent vous concerner

Publié par Brandon Clouchoux le 01 Juil 2021 à 20:00
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Nous y sommes : le 1er juillet 2021. Il y a des bonnes nouvelles, mais malheureusement… aussi des mauvaises. Hausse du tarif du gaz, baisse des primes à l’achat de voiture, ou encore retours des concerts debout, on vous dit tout ! 

Augmentation du tarif du gaz

En raison de l’envolée des cours mondiaux du gaz naturel, et du coût croissant des certificats d’économies d’énergie : le tarif réglementé de vente d’Engie va augmenter de près de 10%. Une augmentation qui ne reste pas sans conséquence…

Néanmoins, il est important de noter que cette forte hausse intervient à la suite d’une période de baisse, pendant la crise sanitaire. Selon la Commission de régulation de l’énergie, si on compare au 1er janvier 2019, la progression n’est seulement que de 1,1%.

>>> À lire aussi : Réforme des APL : comment seront désormais calculés vos aides

Baisse des primes à l’achat de voitures

Pour ce qui est des primes à l’achat de véhicules électriques neufs, il y a une baisse de 1000 euros. Le bonus, lui, passe ainsi à 6000 euros pour les voitures vendues en dessous de 45 000 euros, et 2 000 euros pour celles à moins de 60 000 euros. Les voitures hybrides rechargeables bénéficient elles-aussi d’une aide réduite à 1000 euros, avant sa disparition prévue le 1er janvier 2022.

À l’inverse, pour les véhicules neufs à moteurs thermiques, la prime à la conversion ne sera plus accordée pour l’achat d’un véhicule diesel, mais, seulement pour une essence portant la vignette Crit’Air 1. Et pour les voitures d’occasion, seules celles à un maximum de 137g de CO2/km seront éligibles (sauf exceptions).

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Chômage partiel

À partir d’aujourd’hui, les salariés pourront percevoir une indemnité de 60% de la rémunération antérieure brute, contre 70% jusque-là. Les secteurs qui ont le plus souffert de la pandémie, ou les entreprises fermées administrativement pourront continuer de percevoir une indemnité égale à 84% du salaire net jusqu’au 31 août.

En ce qui concerne les employeurs, le reste à charge dans les secteurs protégés – qui est actuellement nul -, est désormais à 15%.

Le retour des concerts

Interdits depuis mars 2020, les concerts debout se voient offrir une seconde vie. Ils sont à nouveau autorisés avec une jauge de 75% en intérieur et de 100% en plein air.

Par ailleurs, pour les évènements rassemblant plus de 1000 personnes, l’accès est réservé seulement aux détenteurs d’un « pass sanitaire » (vaccination complète contre la Covid-19, ou alors, un test négatif de moins de 48 heures). Notons également, que le port du masque n’est plus une obligation, mais il est néanmoins recommandé. En dessous de 1000 personnes, le port du masque reste imposé.

Arrêt de travail

Certains professionnels du milieu libéral pourront bénéficier d’indemnités journalières en cas d’arrêt de travail. Plus besoin des 90 jours de carence comme ceux qui y ont droit, 3 jours suffira, tout comme les salariés du privé.

Selon leurs revenus, la cotisation variera : elle sera comprise entre 50 et 370 euros/an, pour une prestation pouvant aller de 22 à 169 euros/jour, dans la limite de trois mois par arrêt et de 4 arrêts sur trois ans.

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Congé paternité

De base, inscrit à 14 jours, les congés du père (ou du second parent) d’un enfant à naître (ou adopté) sont désormais de 28 jours, dont 7 obligatoires. Les 25 jours sur les 28 sont indemnisés par la Sécurité sociale, mais les trois jours du congé de naissance restent à la charge de l’employeur.

La TVA dans le milieu de l’E-commerce

« La TVA sera due sur l’ensemble des envois importés de pays tiers à destination de l’UE, quelle que soit leur valeur » , affirment les Douanes françaises. À partir de maintenant, plus d’exonération pour les petits envois, qui auparavant, étaient exonérés, lorsque la valeur était inférieure à 22 euros.

Point important : les plateformes et les places de marché en ligne seront elles redevables de la TVA pour les vendeurs qui les utilisent.

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