Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Actualité

En Chine, une « sonnerie de la honte » est mise en place pour les citoyens qui ne payent pas leur dette !

Publié par Jade le 18 Jan 2020 à 23:30
Partagez ce contenu sur Facebook
Partagez ce contenu sur Whatsapp
Partagez ce contenu sur Twitter
Partagez ce contenu par mail

En Chine, les citoyens sont de plus en plus contrôlés et traqués par les 3 millions de caméras présentes dans le pays. Un nouveau procédé est mis en marche. Lorsqu’un Chinois ne paye pas ses dettes, une « sonnerie de la honte » retentit et ses données personnelles sont divulguées.

En Chine, une « sonnerie de la honte » est utilisée pour les citoyens qui ne peuvent pas payer leurs dettes

Une entreprise de Télécom expérimente depuis peu de temps, une nouvelle méthode afin de stigmatiser les citoyens endettés avec « une sonnerie de la honte » .  Ces citoyens sont ensuite placés sur une « liste noire » par le gouvernement. Cette sonnerie est en réalité, un message délivré par le gouvernement chinois. Le message diffusé dans tous les lieux publics comme les gares ou les aéroports est le suivant : « le titulaire que vous avez appelé a été mis sur une liste noire par le tribunal du comté de Guanyun pour ne pas avoir remboursé ses dettes. S’il vous plaît exhortez la personne à remplir ses obligations légales » . Ce procédé totalement impensable dans un autre pays est pour le moment, seulement testé en Chine. Et heureusement !!

LA VIDEO DU JOUR A NE PAS MANQUER

>>> À lire aussi : Japon : l’ouverture mouvementée du procès du tueur de 19 personnes handicapées

Une situation dégradante

En Chine, les « mauvais payeurs » sont appelés « Laolai » . Et ce sont ces personnes qui sont touchées de plein fouet par ces mesures excessivement réductrices.

Un chef d’entreprise qui doit seulement 2.600 euros à l’état chinois, s’inquiète pour l’avenir de son entreprise. « Je suis un homme d’affaires. J’ai beaucoup de clients. Et quand ils appellent, ils entendent ce message. Comment est-ce que je peux continuer à travailler avec eux ? » .

Depuis plusieurs années maintenant ce système qui se base sur le « name and shame », récompense les « bons citoyens » et punit « les mauvais citoyens » . Une pratique dégradante qui crée une fracture sociale importante, entre les riches et les pauvres. 

Et selon un rapport du South China Morning Post en 2018, plus de 17 millions de personnes n’ont pas eu le droit d’acheter un billet tandis que 5,5 millions de la population chinoise ne pouvaient s’acheter un billet de train.

Une situation qui ne risque pas de s’améliorer dans les années à venir…

>>> À lire aussi : Japon : un restaurateur achète un thon géant à un prix exorbitant (Vidéo)

INSCRIPTION NEWSLETTER TDN

N'oubliez pas de cliquer sur l'email de validation pour confirmer votre adresse email. Si vous ne l'avez pas recu vérifiez dans vos spams.