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Coronavirus : comment mesurer sa fréquence respiratoire pour savoir si l’on est en détresse respiratoire ?

Publié par Tom le 01 Avr 2020 à 11:45
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Ce coronavirus a de nombreux symptômes : maux de tête, maux de gorge, etc. De nombreux symptômes similaires à la grippe ou un rhume. Mais l’un des phénomènes qui inquiète le plus, c’est la difficulté respiratoire. Mais qu’est ce que c’est ? Quand est-on en détresse respiratoire ? Comment mesure-t-on sa fréquence respiratoire ? Le Tribunal du Net vous répond.

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Qu’est-ce qu’une difficulté respiratoire ?

Toute respiration difficile est considérée comme difficulté respiratoire. Du simple essoufflement au repos jusqu’à la détresse respiratoire en passant par le manque de souffle après un exercice physique. Cela créé alors une sensation très anxiogène. Une sensation de ne pas savoir respirer, qui peut également entraîner des troubles du sommeil.

Quelles en sont les causes ?

Différentes causes sont à l’origine de ces détresses respiratoires, appelées aussi dyspnées, selon le terme scientifique. Parmi les causes les plus courantes, on retrouve les maladies cardiaques, respiratoires et pulmonaires, mais aussi le stress, l’anxiété, l’asthme, l’activité physique ou une mauvaise condition physique et donc le covid-19.

Deux types de dyspnées

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Il existe deux types de dyspnées : une dyspnée aiguë, qui intervient brutalement et une dyspnée chronique, quand le problème est persistant.

A l’origine de la dyspnée aiguë, on retrouve par exemple : une infection des voies respiratoires ou pneumonie, un asthme, une obstruction des voies respiratoires (par une bout d’os, un noyau, une cacahuète…), une embolie pulmonaire ou encore une baisse du cœur.

Quand le problème est courant et persiste, on parle donc de dyspnée chronique. Parmi les causes fréquentes, il y a l’asthme, la maladie dite du « poumon du fumeur » (BPCO), les maladies cardiaques, le déconditionnement physique ou encore l’obésité.

Comment calculer sa fréquence cardiaque ?

Chez l’adulte, le rythme cardiaque moyen au repos varie entre 60 et 100 battements par minutes (bpm). Il peut tripler lors d’une activité physique et dépasser les 200 bpm. Le rythme d’un nouveau-né se situe lui entre 120 et 160 bpm. Calculer sa fréquence cardiaque, ou son pouls, est très simple.

Il suffit de placer deux doigts, l’index et le majeur, sur la base de son poignet. Vous allez ressentir les battements de votre cœur. Il suffit de les compter pendant un certain temps. Pendant 10 secondes et multiplier le résultat par 6 pour connaitre le nombre de battements par minute ou pendant 15 secondes et multiplier par 4, etc. Les plus courageux peuvent même compter pendant une minute. Cette méthode fonctionne également en plaçant ces deux doigts sur votre cou, légèrement en dessous du menton.

Quelles différences avec la fréquence respiratoire ?

La fréquence respiratoire est le nombre de cycles respiratoires. Un cycle composé d’une inspiration et d’une expiration. Chez l’adulte la fréquence moyenne respiratoire est comprise entre 12 et 20 cycles par minutes (cpm). Au delà de ce cycle, on parle alors de tachypnée, en dessous de ce cycle, on parle de bradypnée. Une personne en arrêt respiratoire est en apnée. Lors d’un cycle classique, nous sommes en eupnée.

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Comment la calculer ?

Le calcul de cette fréquence est généralement effectué par un(e) médecin ou un(e) infirmier(e), à l’insu du patient. Oui, car le patient ne doit pas être au courant pour ne pas changer son rythme cardiaque, qui pourrait notamment s’accélérer. C’est aussi pour ça que ce calcul, doit être effectué par une tierce personne, si possible de formation médicale.

Pendant une minute, cette personne va simplement compter vos nombres de cycles. Elle va pour cela notamment regarder votre thorax se gonfler et se dégonfler. Le calcul, ici, se fait sur une longue durée car un cycle est plus lent qu’une pulsation du coeur.

Que faire en cas de difficultés respiratoires ?

Si vous ressentez une détresse respiratoire, il ne faut pas paniquer mais il faut consulter un médecin au plus vite. Celle-ci pourrait être le signe d’une maladie importante. Une radiographie du cœur ou des poumons ou encore un électrocardiogramme sont des examens courants dans ces cas-là. Donc n’hésitez pas à appeler le ce,tre 15. En cas d’une fréquence respiratoire trop faible ou trop élevée, le professionnel qui vous a ausculté saura vous rediriger, selon votre pathologie.

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Source : Planète santé