Ce premier député transgenre plaide coupable d’avoir harcelé son ex-femme après l’avoir bombardée de notes vocales et de messages
Cette affaire fait beaucoup de bruit au Royaume-Uni en ce moment. Jamie « Katie » Wallis, l’ancien député conservateur de Bridgend, se retrouve face au tribunal pour harcèlement envers son ex-femme. Il lui aurait envoyé des messages écrits et vocaux indésirables. Mais son cas s’avère un peu plus compliqué que les autres procès de ce genre !
Le député arrive en retard à son procès !
Le 17 juin dernier, les journalistes ont envahi le tribunal d’instance de Cardiff. Dans la salle d’audience se trouvaient le juge de district Rhys Williams, la procureure Simone Walsh, Rebecca Wallis et son avocat. À l’extérieur, l’ancien député Jamie Wallis attend que les médias entrent avant de pouvoir comparaître !
Narita Bahra KC, l’avocate de l’ancien député, a recommandé un plaidoyer que le juge a immédiatement accepté. Wallis déclare qu’il a effectivement envoyé des messages qui auraient pu affecter son ex-femme. Par contre, le tribunal a rejeté les allégations selon lesquelles il se serait garé devant son domicile à plusieurs fois.
L’affaire est loin d’être évidente, vu que le tribunal n’a pas encore réussi à trancher sur la question. D’après l’avocat de Wallis : « Il a, dans l’ensemble, adopté une position pragmatique et reconnaît qu’il a déjà eu un profil public et qu’il a estimé qu’il pouvait être réprimandé ». Le 14 juillet prochain, il va de nouveau comparaître devant le juge.
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Les détails de l’affaire !
Il faut savoir que Wallis est le premier député transgenre dans l’histoire du Parlement britannique. Selon ses dires : « Mon nom préféré est Katie, mais mon nom légal est toujours Jamie ». D’après son avocat, Wallis a plaidé coupable car il n’avait « aucune malveillance ». Il a vécu des problèmes liés à la « dysphorie de genre » au moment des faits.
Grâce à son exposé détaillé, l’ancien député obtient le bénéfice du doute. Le juge veut d’abord mener une expertise psychiatrique sur lui avant de prononcer la peine. Lui et sa femme étaient en couple depuis plus de 15 ans. « Ils se sont séparés en 2020, mais leur divorce a été finalisé en 2024 », dit la procureure Simone Walsh.
Toutefois, cette dernière avance une autre théorie. Selon ses dires : « Après que la victime a informé le défendeur d’une nouvelle relation, le comportement de ce dernier est devenu de nature harcelante. La fréquence, la nature et le contenu des messages et des messages vocaux constituaient un harcèlement de la victime ».
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Elle ajoute aussi : « Malgré son arrestation le 28 février et sa libération sous caution, l’accusé a continué à envoyer des messages à sa victime ». Pour la procureure, l’ancien député n’a aucune excuse face à son comportement.
L’avocat de l’ancien député dévoile un autre atout !
Afin de défendre son client, Narita Bahra déclare que l’ancien député avait une santé mentale fragile au moment des faits. Par ailleurs, elle déclare que l’ex-femme de Wallis n’a pas montré l’intégralité de leurs échanges.
D’après l’avocate : « La plaignante a choisi les messages à transmettre à la police et elle n’a pas fourni l’intégralité de l’échange avec le Dr Wallis ». Avant d’ajouter : « Le Dr Wallis traversait une étape très importante de son processus de transition qui consistait à se consacrer entièrement à son coming out ».