Euromillions : cinq amis jouent pour la première fois… et raflent le jackpot de 250 millions d’euros
Ils se connaissent depuis des années, font tout ensemble… et ont joué pour la toute première fois à l’Euromillions. Résultat : un jackpot de 250 millions d’euros, validé dans le XVIᵉ arrondissement de Paris, qui change tout en une nuit.

Une histoire vraie, presque irréelle, révélée par la presse, où l’on découvre un groupe de seniors soudés, une décision prise sur un coup de tête, et un buraliste qui n’oubliera jamais ce passage « en costume » d’un haut gradé de la Française des Jeux.
Crédit : Wikimedia Commons / CC-BY-SA 4.0
« On y va ? » : la décision folle d’une bande inséparable
Dans ce groupe, quatre hommes et une femme, amis de longue date en Île-de-France, qui partagent d’ordinaire des habitudes simples. Ils n’avaient jamais tenté leur chance à l’Euromillions. Ce soir-là pourtant, l’un d’eux lance l’idée, porté par l’ampleur de la cagnotte : 250 millions d’euros, la plus grosse cagnotte jamais mise en jeu par la loterie européenne. Un chiffre qui impressionne, et qui va tout déclencher.
Ils se regardent, hésitent un instant, puis tranchent : « On joue. » La suite, on la connaît : un ticket gagnant, une vie qui bascule et la certitude, pour celui qui a motivé le groupe, d’avoir suivi son intuition. Il confiera avoir toujours eu « le sentiment qu’un jour ça finirait par arriver ».
Crédit : joaquimalbalate / Wikimedia Commons / CC-BY-SA 4.0
Un ticket validé dans le XVIᵉ : le tabac du Moulin-d’Auteuil au cœur de la chance
Le billet a été validé dans un bureau de tabac du XVIᵉ arrondissement de Paris, précisément au Moulin-d’Auteuil, un commerce de quartier où l’on vient autant pour acheter un journal que pour discuter quelques minutes.
C’est là, le 19 août 2025, que la petite bande fait poinçonner sa combinaison. Le patron, Philippe, n’imagine pas encore la suite. Quelques jours plus tard, il voit entrer un cadre de la FDJ, tiré à quatre épingles. Là, il comprend.
Ce commerçant raconte un mélange de joie et d’incrédulité, avec ce sentiment étrange d’avoir déjà vécu ça au début de sa carrière : un « gros gagnant » à l’époque des francs, puis, à la veille de tourner la page, un second coup de projecteur. « On passe sur le devant de la scène et on rend les gens heureux », résume-t-il, simplement.
Une première participation… pour le plus gros gain possible
Ce qui frappe dans cette histoire, c’est l’alignement presque parfait : des débutants qui remplissent une grille un soir de super jackpot, et décrochent d’emblée le plafond de 250 millions. Difficile de faire plus spectaculaire.
À lire aussi
Pour ces nouveaux multimillionnaires, qui ont choisi de préserver leur anonymat, tout commence sans fanfare. On sait seulement qu’ils sont cinq, qu’ils forment un groupe de seniors, et que l’initiative vient d’un ami convaincu que ce tirage finirait par leur sourire.
La scène est presque cinématographique : un geste anodin, une validation au comptoir, puis des jours d’attente avant la confirmation officielle. C’est souvent ce que l’on retient : l’étrange calme qui précède la tempête, l’instant où une combinaison gagnante met sens dessus dessous des vies bien rangées.
Crédit : Pixabay / LesColporteurs
La mécanique d’un choc : du silence à la « procédure gagnant »
Les gagnants l’apprennent rapidement : au-delà de l’émotion, il existe une procédure bien rodée. Rendez-vous confidentiels, accompagnement dédié, consignes de discrétion, et cette question qui revient : que faire tout de suite, que reporter, à qui en parler ? Les équipes de la Française des Jeux encadrent ces premières heures pour éviter les faux pas. Et pour un gain record, l’attention est encore plus soutenue.
C’est là que le rôle du buraliste redevient central. Le commerce devient, malgré lui, un lieu de curiosité. Le patron se souvient du moment où tout bascule : un costume sombre qui passe la porte, une poignée de main, et l’assurance que le ticket validé ici a bel et bien changé le destin de clients réguliers. Il avoue un mélange de fierté et de nostalgie, lui qui envisageait déjà la suite après sa carrière.
Crédit : Pixabay
Une victoire à cinq : partager l’euphorie, organiser l’après
Gagner à plusieurs n’a pas la même musique que gagner seul. On partage la joie, on répartit ce qui doit l’être, et surtout, on se protège mutuellement. C’est aussi ce qui rassure : il y a une cohésion préexistante, une confiance construite sur des années d’amitié. Dans ces cas-là, l’annonce aux proches se fait en cercle très restreint, avec des mots choisis et la volonté de garder le secret le plus longtemps possible.
Mais saviez-vous que, statistiquement, l’effet de groupe peut favoriser des décisions plus raisonnées ? On ne parle pas ici de probabilité, mais d’après : achats structurés, investissements prudents, rythme de vie maîtrisé.
Une cagnotte partagée incite souvent à planifier davantage, à déléguer rapidement les aspects techniques et fiscaux pour conserver l’essentiel : du temps et de la sérénité.
À lire aussi
Paris, un décor… et un symbole
Que le ticket gagnant ait été validé à Paris, dans un arrondissement connu pour ses avenues calmes et ses commerces de quartier, donne à l’histoire un parfum très français.
Une poignée de main dans un tabac, un commerçant qui reconnaît les visages, des habitués qui se croisent… et, au milieu, la chance qui frappe sans prévenir.
On se prend à imaginer la scène : un matin ordinaire, le café qui fume, la routine intacte, puis cette nouvelle qui murmure et enfle, tandis que, dehors, rien ne trahit ce qui vient de se passer.
Ce détail que peu de gens connaissent : les très gros gains n’éclatent pas toujours dans des lieux démesurés. Bien souvent, ils surgissent là où la proximité domine, où l’on sait encore qui joue quoi, sans voyeurisme, juste parce que la vie de quartier garde ses repères.
Crédit : Wikimedia Commons / CC-BY-SA 2.0
Le poids des records… et l’humilité des gagnants
On mesure l’ampleur de l’événement : 250 millions d’euros, c’est un sommet pour l’Euromillions. Pourtant, rien n’indique que ces gagnants bouleverseront leur quotidien du jour au lendemain. Dans ce type d’histoire, la pudeur l’emporte souvent : on prend le temps, on organise, on consulte, on avance sans bruit.
Et l’on se dit que la véritable réussite tient peut-être dans cette capacité à rester soi-même, même quand l’exceptionnel frappe à la porte.
Le buraliste, lui, garde en mémoire la scène fondatrice : un cadre en costume venu confirmer la nouvelle, un commerce soudain placé « sur le devant de la scène », et cette conviction que, parfois, un comptoir de quartier peut être le théâtre des plus grandes histoires.
Et maintenant ?
La bande d’amis a choisi l’anonymat, ce qui leur permet de vivre cette période à l’abri des regards. Vient ensuite le temps des projets : peut-être des voyages, des cadeaux à ceux qui comptent, ou simplement une façon plus souple d’habiter sa vie. Rien ne presse ; l’important, pour l’heure, est de souffler et de réaliser.
La révélation finale ? Au moment où la chance a frappé, le buraliste s’apprêtait à céder son affaire. Cette victoire tombée « presque à la fin » de sa carrière agit comme un clin d’œil du destin : un dernier coup d’éclat venu rappeler qu’en matière de jeu, l’imprévisible aime les beaux symboles.