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Depuis son lit d’hôpital, Jérôme Rodrigues lance un appel au calme aux Gilets jaunes en vue de l’acte 12

Publié par Maxime le 29 Jan 2019 à 17:30

C’est l’image forte du onzième samedi de mobilisation des Gilets jaunes à Paris. Jérôme Rodrigues, figure du mouvement contestataire et proche d’Eric Drouet, a été violemment blessé à l’oeil près de la place de la Bastille. « Connu par tous pour prôner le pacifisme depuis le début du mouvement » selon un communiqué rédigé par « la France en colère !!! » , Jérôme Rodrigues se remet petit à petit de cette grave blessure depuis l’hôpital. S’il ne sait pas s’il retrouvera pleinement l’usage de son oeil blessé suite à un éclat de grenade, le militant parisien lance un appel à « sa famille » . Dans une vidéo postée sur Facebook, Jérôme Rodrigues appelle les Gilets jaunes au calme et tempère les ardeurs de certains.

 

Jérôme Rodrigues : « On reste calme, on ne s’énerve pas »

Violemment blessé samedi dernier, Jérôme Rodrigues ne sait pas s’il pourra parcourir les rues de la capitale pour l’acte 12 ce week-end. Cette nouvelle journée de revendications devrait mettre à l’honneur les Gilets jaunes blessés depuis le début du mouvement. Suite à la blessure de Jérôme Rodrigues, plusieurs franges de manifestants appelaient à durcir le mouvement en guise de vengeance suite à ces bavures policières. Le Gilet jaune parisien appelle ses camarades à la raison. « La famille, on ne lâche rien, on reste calme, on ne s’énerve pas. »

Jérome Rodrigues

 

« Le message ne passera que si nous sommes en paix » affirme Jérôme Rodrigues

Depuis son lit d’hôpital, Jérôme Rodrigues garde ses convictions pacifistes. « On est là pour revendiquer, pour manifester et le message ne passera que si nous sommes en paix. Venez nombreux dans les rues samedi, venez en toute passivité, ne cassez rien, ne faites rien de mal parce que ça desservirait la cause, et ça desservirait notre message. Pour répondre au gouvernement face à ces violences, répondons par la paix. On est des êtres humains, on n’a pas à se violenter les uns les autres. Je vous aime, je ne vous oublie pas et le combat continue. » persiste Jérôme Rodrigues, pansement sur l’oeil droit depuis l’hôpital.