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Arrêtez de porter des leggings en avion : l’avertissement qui va vous surprendre

Publié par Killian Ravon le 25 Oct 2025 à 18:21

Pour beaucoup, les leggings sont devenus l’uniforme de voyage par excellence. Pourtant, une experte voyage rappelle que ce « seconde peau » pourrait être votre pire allié en cas de pépin à bord.

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Passagère en jean et haut en coton manches longues assise côté hublot, cabine d’avion moderne en arrière-plan légèrement flou.

Son conseil bouscule les habitudes, mais il tient en une idée simple : privilégier des matières naturelles et amples pour voler serein. Et la meilleure alternative pourrait bien être… le jean.

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« Seconde peau » confortable… mais à haut risque en cas d’urgence

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Sur le papier, le legging coche toutes les cases du voyageur moderne : souple, facile à enfiler, discret et assez chaud pour supporter la climatisation de la cabine. C’est précisément ce confort qui a fait de cette pièce un basique de l’habillage de voyage. Sauf que cette « seconde peau », comme la décrit l’experte, devient problématique dès que l’on s’éloigne d’un vol sans histoire. Elle rappelle un scénario rare mais possible : l’évacuation d’urgence. Dans les minutes qui suivent un atterrissage d’urgence ou un départ de feu en cabine, les tissus ne se comportent pas tous de la même façon. Et c’est là que les fibres synthétiques posent un vrai problème.

La plupart des leggings du commerce sont faits de polyester et/ou de spandex. Des matières techniques parfaites pour épouser les formes et sécher vite, mais qui ont un talon d’Achille : une forte exposition à la chaleur peut les faire réagir très vite. Selon l’experte, ces fibres « peuvent fondre » et se coller à la peau, au point d’aggraver des brûlures et de compliquer la prise en charge. Ce n’est pas qu’une histoire de température théorique : en cas de dégagement de chaleur à proximité d’une issue, d’un toboggan ou d’un point chaud de l’appareil, quelques secondes suffisent pour transformer un legging confortable en piège.

On comprend alors son message : ce qui paraît pratique en cabine n’est pas forcément sûr si la situation dérape. Et comme tout conseil simple a plus de chances d’être suivi, elle insiste sur un principe clair : évitez le « cosy plastique », préférez le « cosy coton ».

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Pourquoi les matières naturelles sont à privilégier

Face au risque, la recommandation est aussi basique qu’efficace : miser sur des fibres naturelles comme le coton, la laine ou le denim. Ces tissus respirent mieux, gardent une tenue correcte même après des heures assis, et surtout, réagissent différemment en présence de chaleur. La laine, par exemple, se consume plutôt que de fondre ; le coton peut noircir ou se carboniser, mais il ne se liquéfie pas. Quant au denim, il cumule solidité, épaisseur et bonne tenue, ce qui en fait un allié discret pour un vol de courte comme de longue durée.

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La consigne ne veut pas dire qu’il faut s’encombrer. Au contraire, l’idée est d’opter pour des vêtements amples, faciles à retirer si nécessaire, et capables d’offrir une barrière minimale entre la peau et une surface chaude. C’est aussi une question de bon sens dans les allées : un pantalon en coton qui ne colle pas au corps se prend moins dans les accoudoirs ou les ceintures, et bouge mieux au moment de se lever, de réorganiser son bagage cabine ou de rejoindre une issue de secours.

Ce détail que peu de gens connaissent : les matières naturelles aident aussi à gérer les variations de température en vol. Entre l’embarquement, la montée, la croisière et l’atterrissage, on passe souvent d’un tarmac chaud à une cabine fraîche puis à une passerelle tiède. Un jean ou un pantalon en coton supporte mieux ce yo-yo thermique sans coller à la peau ni retenir l’humidité.

Cabine d’avion en classe économique presque pleine, passagers installés avec écrans dossiers allumés et éclairage d’ambiance au plafond.
Cabine éco lors d’un vol intérieur asiatique : on voit bien la densité des sièges et les écrans individuels.
Crédit : N509FZ – CC BY-SA 4.0
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Passagers montant à bord via un escalier mobile sur le tarmac de Shanghai-Pudong, nez d’avion visible.
Embarquement à l’ancienne : flux de passagers et exposition aux éléments du tarmac.
Crédit : Whisper of the heart – CC BY-SA 4.0.

« Je l’ai toujours dit » : le vécu des pros de la cabine

Sous la vidéo virale de l’experte, les réactions se ressemblent : « Oui, je suis ancienne hôtesse de l’air et je dis ça à tout le monde ». À bord, ceux qui voient passer des centaines de passagers par jour ont un œil très exercé sur les vêtements qui facilitent la vie… et ceux qui la compliquent. L’une des réponses va même plus loin : privilégier des chaussures en cuir avec semelles en cuir. La raison est pragmatique : en cas de sortie par l’aile ou sur un tarmac exposé au soleil, certaines surfaces peuvent être beaucoup plus chaudes qu’on ne l’imagine, et les matières plastiques des semelles peuvent se ramollir ou glisser.

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Autre rappel que l’on lit dans les commentaires : sur un vol, les manches longues et le pantalon couvrant restent une valeur sûre. Ce n’est pas une injonction à s’emmitoufler, c’est une règle de prudence. Des bras et des jambes couverts se frottent moins aux toilettes exiguës, aux bords de siège ou aux pièces métalliques qui, dans un avion, ne manquent jamais. Mais saviez-vous que même un petit accroc peut survenir au moment le plus inattendu ? Un témoignage raconte comment une passagère a déchiré son legging sur la boucle de ceinture, d’un seul geste pour éviter un conflit de siège. Rien de grave, mais une gêne durable… et la preuve que la « seconde peau » n’est pas toujours la plus robuste.

On retrouve aussi des souvenirs d’une autre époque : les collants en nylon, autrefois très répandus en vol, étaient déconseillés pour une raison similaire à celle des leggings d’aujourd’hui. La logique n’a pas changé : les matières synthétiques réagissent mal à la chaleur intense. Les pros qui en parlent ne jouent pas les oiseaux de mauvais augure ; ils veulent simplement que, si l’improbable arrive, vos vêtements ne transforment pas une blessure en plaie difficile à soigner.

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Vue grand-angle d’une cabine économique moderne, passagers assis, coffres à bagages fermés et éclairage chaleureux orangé.
Vue centrale sur l’allée : circulation facilitée et visibilité sur les rangées complètes.
Crédit : N509FZ – CC BY-SA 4.0.
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Confort, style, sécurité : comment s’habiller « malin » pour voler

S’habiller pour un vol n’est pas un défilé, mais ce n’est pas non plus une séance de sport. Les passagers l’écrivent sans détour : « Pas de leggings ici, je m’habille stylé pour l’aéroport ! ». En réalité, on peut concilier style et sécurité aérienne sans tomber dans l’excès. La bonne approche, c’est de choisir un pantalon en coton ou un jean qui n’entrave pas les mouvements, associé à un haut à manches longues en maille légère. On complète avec une veste ou un cardigan souple, facile à enlever, qui fait office de couche isolante si la clim se montre capricieuse. Le tout, sans pièces métalliques agressives qui s’accrochent partout.

Côté chaussures, on vise le pratique : des baskets ou des derbies en cuir, lacées mais simples à retirer au contrôle, avec une semelle qui tient la route. On évite les claquettes et les talons instables qui compliquent la marche dans l’allée. Le sac ? Idéalement souple, qui se glisse sans forcer sous le siège. Ce détail que peu de gens connaissent : un sac rigide trop rempli, ça accroche les accoudoirs et ça freine la progression au moment de débarquer. Et si vous êtes du genre frileux, pensez chaussettes épaisses en coton plutôt que collants synthétiques sous le pantalon.

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Le plus important reste la liberté de mouvement. Faites ce test rapide : pouvez-vous vous accroupir, lever les genoux et allonger la jambe sans sentir le tissu tirer ? Si la réponse est non, votre tenue est trop serrée pour l’aéroport. Nul besoin d’un pantalon large façon survêtement ; une coupe droite et un tissu qui « vit » avec vous suffisent. À bord, on s’assoit, on se relève, on tourne le buste pour récupérer sa gourde, on se penche pour attraper son sac : la tenue doit suivre, pas contraindre.

Cabine de Boeing 787 avec sièges gris et écrans, rangées visibles jusqu’au fond, configuration large.
Exemple de cabine long-courrier : espaces, éclairage et écrans individuels.
Crédit : Jetstar Airways – CC BY-SA 2.0.

Ce que disent les passagers (et ce qu’il faut en retenir)

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Dans les réactions, il y a l’appréhension amusée : « Je suis en plein vol de 8 heures en leggings, je n’avais pas besoin de voir ça ! ». Il y a aussi le regard « à l’ancienne » : « Jeans uniquement, on vole en style ! ». Au milieu, une constante : chacun fait avec ses habitudes, mais la plupart reconnaissent qu’un pantalon solide est un atout, ne serait-ce que pour éviter l’effet « translucide » d’un legging étiré ou un accroc mal placé.

On lit également des conseils très concrets : « Pensez à une paire de rechange si vous tenez au legging ». C’est un compromis réaliste : si vous ne pouvez pas vous passer de cette pièce, prévoyez un plan B dans le bagage cabine. Autre suggestion utile venue des anciens membres d’équipage : garder un haut en coton à manches longues à portée de main. En cas de cabine fraîche ou de contact avec une surface peu accueillante, c’est une petite barrière qui change tout.

Reste la question du « pourquoi maintenant ? ». L’experte ne prétend pas réécrire le dress code des passagers. Elle rappelle simplement une règle oubliée à l’ère du sportswear : ce qui est parfait pour la salle de sport n’est pas forcément l’idéal pour un appareil pressurisé, avec des équipements, des issues de secours et des procédures bien spécifiques. Au fond, c’est même une bonne nouvelle : vous n’avez pas besoin d’acheter une tenue « technique » pour bien voyager. Un jean bien coupé, un t-shirt 100 % coton, une maille légère et des chaussures fermées font très bien l’affaire.

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Siège d’issue de secours en classe éco ; un passager en pantalon sombre et chaussures orange est assis près de la porte.
Siège d’issue de secours : zone clé lors d’une évacuation rapide.
Crédit : Douglas Perkins – CC BY 4.0.

Le détail final que tout le monde attend : le meilleur bas pour prendre l’avion

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L’experte le glisse sans détour : si vous cherchez un compromis confort + sécurité + style, le jean l’emporte haut la main. Il est en denim – une fibre naturelle à base de coton –, il protège mieux la peau, résiste aux frottements et reste présentable même après plusieurs heures de vol. Autrement dit, si vous deviez changer une seule habitude, ce serait celle-ci : laissez le legging pour la salle de sport et adoptez le jean pour l’avion. Un geste simple, qui pourrait faire une grande différence dans le cas, rarissime mais possible, d’une évacuation d’urgence.

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