Les hôpitaux français appelés à se préparer à une guerre en Europe : faut-il s’inquiéter ?
Les récentes déclarations du Canard enchaîné au sujet des hôpitaux laissent présager le pire et mettent la population en état d’alerte.
Les hôpitaux en état d’alerte ?
La guerre aux portes de l’Europe ? Les gros titres du Canard enchaîné ne sont pas passés inaperçus ce 27 août. « Le ministère de la Santé mobilise les hôpitaux pour la guerre », annonce gravement le journal satirique, semant par la même occasion un vent de panique parmi ses lecteurs.
Si les relations tendues entre la France et la Russie ne sont un secret pour personne, certains espèrent secrètement la résolution miracle du conflit. Une perspective de moins en moins probable à l’heure où la Russie redouble d’agressivité envers l’Ukraine et s’évertue à provoquer tous les soutiens de son opposant.
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🚨🇫🇷🪖 ALERTE | Le ministère de la Santé a demandé aux hôpitaux de se PRÉPARER à accueillir des milliers de soldats blessés en cas de guerre en Europe. (Le Canard enchaîné) pic.twitter.com/4cBT1Ubk7r
— AlertesInfos (@AlertesInfos) August 26, 2025
Parmi eux, la France, qui ne prend pas les menaces du dirigeant russe à la légère. Dès les premiers signes de tensions, le gouvernement français alerte à demi-mot la population : le conflit pourrait prendre une tournure bien plus violente. Des sous-entendus qui rajoutent aux inquiétudes, déjà nombreuses, des Français.
Pour ne rien arranger, la ministre de la Santé entre dans la danse, exigeant que les hôpitaux se préparent au pire. Une exigence qui n’est pas restée confidentielle bien longtemps et pour laquelle Catherine Vautrin doit désormais se justifier, au risque de déclencher l’angoisse générale.
« Cela fait partie de l’anticipation »
Invitée sur le plateau de BFMTV, la ministre a joué la carte de la transparence et, sans contester l’information du Canard enchaîné, elle y apporte toutefois quelques nuances. « Cela fait partie de l’anticipation, comme les stocks stratégiques, comme les épidémies. Je n’étais pas en poste au moment du covid-19, souvenez-nous, il n’y avait pas de mots assez durs sur l’impréparation du pays », explique-t-elle. Elle ajoute qu’il est « tout à fait normal que le pays anticipe les crises ». « Cela fait partie de la responsabilité des administrations centrales ».
Toujours selon la ministre, ces consignes sont du même acabit que le livret sur les pratiques à adopter en cas de crise. Intitulé « Tous résilients », il devrait être distribué d’ici à l’automne et regorge de consignes sur la marche à suivre en cas de danger imminent.
Si sa prise de parole de Catherine Vautrin se veut rassurante, elle contribue au contraire à accentuer les inquiétudes de la population. Pour cause, elle intervient à quelques jours du discours au détour duquel Emmanuel Macron a qualifié son homologue russe « d’ogre à nos portes », insistant sur le fait qu’il était une « menace pour les Européens ».
