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Compteur Linky : les derniers réfractaires dénoncent une pression financière devenue intenable

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Mauvaise nouvelle pour les derniers réfractaires du compteur Linky. En effet, depuis le 1er août, pour « punir » ceux qui ne veulent pas l’installer, une taxe a été mise en place.

Des compteurs Linky qui font polémique

Depuis le 1er août 2025 1,7 million de Français encore sans compteur Linky, vont devoir mettre un peu plus la main au portefeuille.

Enedis applique désormais une surtaxe à tous ceux qui refusent toujours l’installation du boîtier connecté. Résultat : une hausse de 6,48 € dès ce mois-ci pour les derniers réfractaires, qui s’accrochent à leur ancien compteur.

Interrogé par le JT de TF1, un Breton qui ne souhaite pas l’installation campe sur ses positions, malgré les relances répétées du gestionnaire : « Au début, on nous parlait de choix et aujourd’hui, ça ne devient plus un choix, ça devient une obligation financière ».

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Officiellement, il est toujours libre de refuser le Linky, mais ce refus commence sérieusement à peser sur son budget.

Et ce n’est que le début : Enedis prévoit d’ajuster ces frais à la hausse selon les évolutions décidées par la Commission de régulation de l’énergie (CRE).

Une mesure qui dérange

Ce surcoût, appelé « relève payante », grimpe à 7,78 € tous les deux mois. Et pour ceux qui, en plus, refusent de transmettre manuellement leur index de consommation (ils sont environ 24 %), il faut ajouter 4,97 € supplémentaires.

À l’année, cela revient à 75,60 €, soit un bon coup dur en pleine flambée des prix de l’énergie. Enedis défend cette décision en expliquant que ces frais couvrent des coûts bien réels : déplacements à domicile des agents, maintien de l’ancien système de relevé, ou encore traitement spécifique des dossiers.

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Myriam Maestroni, experte en énergie interrogée par TF1, explique ce rejet persistant : « Le premier, c’est qu’on a peu expliqué les vertus côté client. Le deuxième, c’est qu’on a eu différents types d’obligations, donc on se dit : “encore un truc qu’on nous oblige à faire” ».

Résultat : entre scepticisme, ras-le-bol fiscal et résistance symbolique, les anti-Linky ne désarment pas mais ils payent !