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« Mais taisez-vous un peu » : Jean-Luc Mélenchon craque sur France Inter et fait un doigt d’honneur à Benjamin Duhamel

Publié par Elodie GD le 15 Oct 2025 à 14:42

Coutumier des discours empreints de colère et des remarques brutales, Jean-Luc Mélenchon n’est pas passé inaperçu sur les ondes de France Inter.

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Benjamin Duhamel VS Jean-Luc Mélenchon

Il dépasse les bornes. Une attitude qui ne surprend plus venant de Jean-Luc Mélenchon. Tempétueux chef de file du parti LFI, l’homme politique ne recule pas devant le conflit, et ce, qu’il implique ses homologues ou les journalistes qui ont le plaisir de le recevoir. Impatient et soucieux de se faire entendre, il ne mâche pas ses mots et fait peu de cas des conséquences de ses colères. Un tempérament bien trempé caractéristique des élus du parti, sous le coup de nombreuses polémiques.

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Ce 13 octobre, c’est Benjamin Duhamel qui a eu le plaisir de le recevoir. Un exercice exigeant une importante dose de self-control et un répondant à toute épreuve. À peine a-t-il pris place face à son interlocuteur que Jean-Luc Mélenchon fait valoir ses idées sur les ondes de RTL. Il est tout juste 8 h 15 qu’il donne l’impression d’être agacé par Benjamin Duhamel, dont il souligne l’orientation politique tout au long de l’entretien.

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Jean-Luc Mélenchon s'emporte

« Est-ce difficile de reconnaître le succès diplomatique qui permet la libération des otages ? », le questionne le journaliste. Ce à quoi le politique répond : « Bon, pour les félicitations, les congratulations et l’auto-réjouissance, on compte sur vous. Mais les gens sérieux, qui ont à se préoccuper du futur, comme vient de le faire monsieur Haski à l’instant. Il vient de soulever toutes les difficultés que rencontre la situation. Je vais vous faire remarquer un mot. Monsieur Duhamel, je vous connais. Vous êtes républicain et démocrate comme moi, il y a un mot qu’on n’entend pas. C’est élection ».

« Il n’y aura pas de polémiques »

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Choisissant d’ignorer la remarque acerbe de son interlocuteur, il poursuit : « C’est une question qu’on a souvent posée aux Insoumis, avec parfois des réponses assez folles, est-ce que vous êtes favorable à la démilitarisation du Hamas ? ». « Je suis favorable à ce qu’il n’y ait plus d’armes du tout, ni de guerres », rétorque le chef de file LFI. « Tout le monde est favorable à ce qu’il n’y ait plus de guerres », souligne le journaliste sur le même ton.

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« Non, il n’y aura pas de polémique ce matin. Ne cherchez pas, vous n’y arriverez pas », prévient alors Jean-Luc Mélenchon. Et le journaliste de se justifier : « Ce n’est pas une question ni de polémique, ni d’affrontement… ». « Si, c’est ce que vous voulez ! », s’offusque l’homme politique. « Non ! C’est le fait de voir que la dernière fois qu’il y a eu des élections, c’était en 2006. Le Hamas a été élu à Gaza. […] La question est assez simple ».

Après cette réflexion, Jean-Luc Mélenchon perd définitivement patience. « Je viens de vous répondre », lance-t-il alors. Il poursuit : « Si vous voulez, on va en rester là. Je ne veux pas polémiquer avec vous. Si vous partez de l’idée qu’une élection n’est valable que quand on connaît le résultat, alors posez-vous la question pour votre propre patrie, puisqu’on passe notre temps à nous dire que toutes les élections sont dangereuses en France, parce qu’il y a le Rassemblement national ».

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L’ambiance se dégrade et l’entretien se corse

Sans surprise, l’irritation légendaire de Jean-Luc Mélenchon ne facilite pas les échanges qui vont de mal en pis. Malgré tout, Benjamin Duhamel risque des questions sur le gouvernement, ou encore la réforme des retraites. « Sur la question des retraites, vous avez combattu la réforme d’Élisabeth Borne, vous avez parmi vos sympathisants des gens qui sont frappés directement par le report de l’âge légal. S’il y a une possibilité de suspendre la réforme à … ». Une phrase que Jean-Luc Mélenchon interrompt d’un : « Ce qui vous préoccupe fortement ».

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« Jean-Luc Mélenchon, écoutez juste, on va essayer de faire les choses calmement, je vous pose des questions, vous pouvez y répondre », s’impatiente à son tour le journaliste. Après quoi son interlocuteur répond : « Monsieur Duhamel, on va faire les choses tranquillement comme vous venez de le dire […] Ce dont il est question, ce n’est pas de la réforme des retraites, vous mentez ! ». « Je ne mens pas », s’indigne Benjamin Duhamel. « Mais taisez-vous un peu, laissez-moi répondre ! », le coupe encore Jean-Luc Mélenchon.

Une réaction que recadre immédiatement le trentenaire : « Jean-Luc Mélenchon, on essaye de rester correct, vous posez des questions, vous y répondez ». Or, le politique n’a pas froid aux yeux et ne se laisse pas démonter. Il faut dire qu’il en a vu d’autres… « Non, je réponds si je veux, et comme je le veux. Je sais que c’est votre but de faire monter le ton sur ce plateau, vous l’avez dit tout à l’heure. Donc maintenant vous vous calmez, vous m’écoutez », conclut-il.

Un doigt d’honneur inventé ?

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Le soir-même, Quotidien revient sur ces échanges à couteux tirés. L’occasion pour l’émission de Yann Barthès de diffuser des images capturées hors antenne, sur lesquelles on aperçoit Jean-Luc Mélenchon quitter le plateau en adressant un doigt d’honneur furtif au journaliste. Une séquence qui n’a pas manqué de faire réagir, notamment sur les réseaux sociaux.

L’information est rapidement parvenue aux oreilles de son équipe, qui s’empresse de prendre sa défense. « C’est entièrement faux », assure-t-elle. « Le flux du direct diffusé sur France Inter ne montre à aucun moment un tel geste, et les rushs vidéos transmis par France Inter aux équipes de Quotidien ne le montrent pas davantage. Je me trouvais en face de lui, dans l’encadrement de la porte, à ce moment précis : il n’a pas fait ce geste », écrit son attachée de presse.

« Cette présentation tronquée et mensongère de deux faits pourtant vérifiables, déforme profondément la réalité et contribue à fabriquer une polémique artificielle », déplore encore l’équipe de communication.

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1 commentaire

  • B
    Bgl
    15/10/2025 à 19:15
    En voilà un qui devrait se trouver en prison, pour insitation à la haine .Mais lui, il est du bon côté politique, il ne risque donc rien.

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