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Morgan Freeman indésirable en Russie, que lui reproche Vladimir Poutine ?

Publié par Camille Lepeintre le 24 Mai 2022 à 16:32
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Alors qu’on apprenait récemment que le chanteur Michel Polnareff est proche de Vladimir Poutine, il semblerait que cela ne soit pas le cas de l’acteur Morgan Freeman. Ce dernier est présent dans la liste des 963 personnalités américaines qui ont interdiction de pénétrer sur le sol russe. Mais, pourquoi ?

morgan freeman

Morgan Freeman devenu « persona non grata »

Dans un document rendu public par le ministère russe des Affaires étrangères, la Russie a établi une liste de 963 personnalités américaines, interdites d’entrée dans le pays. Selon LCI, cette liste « fait office de représailles à des sanctions similaires prises par Washington depuis l’offensive en Ukraine » . Parmi les personnalités nommées, l’acteur oscarisé de 84 ans, Morgan Freeman. Ce dernier est soupçonné d’avoir enregistré une vidéo, datée de 2017 et relayée par la BBC, dans laquelle il accuse la Russie de comploter contre les États-Unis.

En effet, celui qui a joué dans Seven et Les Évadés, a notamment déclaré à l’encontre de Vladimir Poutine, qui serait de plus en plus malade, qu’il lançait à l’époque, des cyberattaques et des fausses informations dans le but de « venger l’effondrement de l’Union soviétique » . « Il instaure un régime autoritaire, puis il jette son dévolu sur son ennemi juré, les États-Unis » , a-t-il déclaré. En réalité, l’objectif de cette vidéo était « à l’initiative du Committee to investigate Russia (CIR) créé pour alerter les Américains sur les éventuelles manœuvres russes pour déstabiliser la démocratie US au moment de l’élection de Donald Trump » .

Qui sont les autres concernés ?

Parmi les autres accusés, le président américain Joe Biden lui-même, ainsi que sa vice-présidente Kamala Harris. Certains membres de la Chambre des représentants du Sénat sont également présents dans la longue liste.

Mark Zuckerberg, le patron de Meta (Instagram et Facebook), a lui-aussi écopé de la même peine. En effet, il est soupçonné d’avoir allégé ses règles de modération pour inciter les appels à la haine contre l’armée russe. Les autres concernés sont des grands banquiers, dont le PDG de la Bank of America, la plus grande banque américaine, mais aussi des chercheurs et des journalistes. En ce qui concerne Vladimir Poutine, on espère qu’il ne mettra pas ses terrifiantes menaces à exécution.

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