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Opération « Prison Break » : Les autorités ont saisi 164 téléphones, dont 88 miniatures

Publié par Andri R le 25 Mai 2025 à 9:05

Le mal est partout, dit-on. Un dicton qui prend tout son sens quand des détenus censés être inoffensifs parviennent à poursuivre leurs méfaits. Pour y parvenir, ils contactent leurs complices grâce à des téléphones miniatures qui circulent librement en prison ! Maintenant que l’opération « Prison Break » est lancée, voyons si elle a porté ses fruits !

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D’où proviennent ces téléphones ?

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Bien avant de lancer l’opération « Prison Break », la sécurité intérieure et le parquet de Paris ont enquêté sur l’origine des téléphones miniatures. Ils ont découvert plus de 5 000 appareils répartis un peu partout dans les prisons en France. Les outils idéaux pour les malfaiteurs qui veulent poursuivre leurs activités !

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Selon le parquet de Paris, les malfrats ont pu commettre « des infractions de trafic de stupéfiants, d’escroqueries et de dégradation de commerce par incendie » grâce à ces téléphones. Certains ont même pu réaliser « des tentatives de meurtre commanditées ». D’où l’urgence d’éradiquer leur présence dans les centres de détention !

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Telephones miniatures

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L’indice le plus notable pour démanteler le réseau vient d’une « enquête débutée par la Brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) sous la direction du parquet de Bobigny, portant sur un fournisseur de ce type de téléphones au sein des établissements pénitentiaires de la région parisienne ».

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Finalement, les autorités tombent sur une société appelée Oportik. Elle aurait publié des vidéos de prisonniers qui utilisent ces « mini-téléphones invisibles » à des fins douteuses. L’appareil, de fabrication chinoise, ne comporte aucune trace de métal. Ce qui facilite son introduction à l’aéroport et dans les prisons !

Telephones evasion Mohamed Amra
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L’évasion de Mohamed Amra, alors qu’il devait intégrer la maison d’arrêt d’Évreux, a accentué la nécessité de lancer l’opération « Prison Break ». Le prisonnier aurait contacté ses complices avec un téléphone miniature de la taille d’un briquet. Cette tragédie a provoqué la mort de deux agents pénitentiaires et le détenu a pu disparaître pendant un certain temps.

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Des perquisitions de grande envergure !

Après avoir reçu l’aval des autorités juridiques, le parquet de Paris a lancé l’opération « Prison Break » en octobre 2024. La gendarmerie a immédiatement fait des perquisitions dans « près de 500 cellules dans 66 lieux de détention réparties sur l’ensemble du territoire ». Du jamais vu dans l’histoire de l’Hexagone !

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La fouille nationale se focalisait surtout sur l’« administration de plateforme permettant des transactions illicites ». À cela s’ajoute le « recel d’objet provenant d’une infraction ». Récemment, le parquet de Paris, en la personne de la procureure Laure Beccuau, a publié les fruits de leurs efforts.

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Telephones Operation Prison Break
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Selon ses dires : « 367 perquisitions ont été réalisées en détention, 200 personnes détenues ont été entendues dont 17 sous le régime de la garde à vue, environ 500 téléphones destinés à la vente et plus de 70 000 euros en espèces ont été saisis dans un local de stockage, ainsi que 14 000 euros sur un compte bancaire ».

À côté de toute cette liste, les autorités ont également mis deux personnes en détention provisoire. Même si les résultats semblent assez satisfaisants, l’opération « Prison Break » ne s’arrête pas là. Le parquet de Paris a confié la suite des opérations à un juge d’instruction. Quant aux personnes accusées de recel, les 55 parquets locaux doivent s’en charger !

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