Ce chien a été sauvé de justesse après avoir avalé un légume : un vétérinaire tire la sonnette d’alarme
L’animal a frôlé le drame après une collation en apparence anodine. Dans le nord-est de l’Angleterre, un vétérinaire a dû l’opérer en urgence et appelle désormais les propriétaires à redoubler de vigilance lors des barbecues, pique-niques et repas à la maison.
Et le « légume » en cause risque fort de vous surprendre…
Une urgence qui commence comme une simple gourmandise
L’histoire aurait pu se perdre dans ces petites frayeurs du quotidien. Roman, un Cocker anglais enthousiaste et curieux, profite d’un moment convivial en famille à Hull, dans le nord-est de l’Angleterre. Dans l’agitation bon enfant d’un barbecue, l’animal met la truffe là où il ne faut pas. Ce qui ressemble alors à une collation inoffensive se transforme en menace immédiate pour sa vie. Ses maîtres, inquiets, l’emmènent sans tarder dans une clinique vétérinaire de la ville. Cette décision va s’avérer déterminante.
Ce que les propriétaires d’animaux connaissent bien, ce sont ces secondes où l’on se retourne et où nos compagnons ont déjà englouti ce qu’ils n’auraient jamais dû toucher. L’affaire Roman en est la parfaite illustration : une imprudence d’un instant, mais des conséquences potentiellement dramatiques. Le vétérinaire qui prendra en charge l’animal le rappellera d’ailleurs sans ambages : la cuisine, les repas en extérieur et les fêtes de famille concentrent des risques sous-estimés pour les chiens.
:contentReference[oaicite:11]{index=11}Le verdict sans appel de la radiographie
Arrivé à la clinique, Roman est rapidement examiné. Les soignants ne tardent pas à demander une radiographie. Le cliché ne laisse aucune place au doute : l’animal a avalé un objet entier, bien plus volumineux qu’un simple débris. La situation impose une intervention chirurgicale d’urgence. C’est précisément dans ce laps de temps, entre le diagnostic et le bloc, que l’histoire bascule : soit l’obstruction est levée à temps, soit les complications prennent le dessus.
À lire aussi
Mais saviez-vous que, chez les chiens, certains aliments « humains » peuvent devenir de véritables pièges mécaniques ? Dans le cas de Roman, l’enjeu n’était pas une toxicité chimique, mais bien un risque d’étouffement et surtout d’obstruction du tube digestif. C’est cette mécanique implacable qui fait grimper l’urgence sanitaire en flèche.
Crédit : Pixabay / Bru-nO
« Barbecues, pique-niques, cuisine » : la triple zone rouge
Le vétérinaire est clair : à la maison comme en extérieur, de nombreux mets à portée de pattes représentent un danger. Sur une table basse, sur un coin de plan de travail, dans l’herbe après un repas, ils deviennent accessibles en une seconde. La curiosité et la rapidité d’un chien face à la nourriture rendent l’accident terriblement facile.
Dans les barbecues d’été, les pique-niques ou les repas improvisés, les restes circulent, on se lève, on rit, on pose un plat « juste là ». Autant d’occasions pour un chien d’emporter une « prise » et de l’avaler d’un coup. L’épisode de Roman rappelle que certains aliments, par leur forme et leur texture, se coincent et n’avancent plus : le danger n’est alors pas de l’ordre de l’intoxication, mais de la bouchée fatale.
Crédit : Wikimedia Commons / Sujalajus (CC BY-SA 3.0).
Quand chaque minute compte
Les maîtres de Roman ont eu le bon réflexe : agir immédiatement. En cas d’ingestion d’un objet de cette taille, le temps joue contre l’animal. L’obstruction peut rapidement entraîner des complications et mettre la vie du chien en jeu. Consulter sans attendre reste le seul choix raisonnable. Une chirurgie a été décidée : l’intervention a permis de retirer l’objet et de sauver Roman.
Ce détail que peu de gens connaissent : même lorsque l’animal « a l’air bien » au début, la situation peut se dégrader. La vigilance post-accident et l’évaluation vétérinaire sont indispensables. Ici, l’opération a été menée en urgence et s’est bien terminée.
À lire aussi
Crédit : Pixabay / kareni
Convalescence éclair et retour à la vie normale
L’histoire de Roman s’étire toutefois au-delà du bloc opératoire. Après sa chirurgie en 2023, le Cocker a dû se reposer quelques jours. Ses propriétaires l’ont ensuite ramené pour un contrôle. Soulagement : tout est rentré dans l’ordre. Aujourd’hui, l’animal est complètement rétabli. L’épisode, en revanche, a laissé une leçon que ses maîtres n’oublieront pas : certains « petits » aliments des humains n’ont rien d’anodin pour les chiens.
Le praticien qui a pris en charge Roman a profité de l’affaire pour tirer la sonnette d’alarme : pour limiter les risques, ne laissez rien traîner à portée de gueule pendant les repas, ramassez les restes immédiatement, et considérez qu’un objet long ou cylindrique peut devenir impossible à mâcher correctement et facile à avaler d’une traite.
Crédit : Wikimedia Commons / PER9000 (CC BY-SA 2.5).
Le rappel essentiel du vétérinaire
On l’a vu, cette histoire ne parle ni de chocolat ni de raisin, mais d’un danger mécanique. Le vétérinaire résume l’alerte : dans la cuisine, lors d’un barbecue ou d’un pique-nique, certains aliments ou déchets alimentaires peuvent provoquer une suffocation ou une obstruction sévère du tractus gastro-intestinal. L’expression « apparemment inoffensif » est trompeuse : tout dépend de la forme, de la taille et de la vitesse à laquelle le chien avale.
C’est pourquoi l’expert insiste : agir vite comme l’a fait la famille de Roman change tout. Somme toute, le scénario type est toujours le même : un moment convivial, une seconde d’inattention, un chien rapide, puis une urgence vitale. De quoi rappeler, en cette période de repas conviviaux, que la prévention vaut mieux que l’opération. Et si l’on devait garder une seule règle : surveiller et retirer immédiatement ces « restes » qui donnent tant envie à nos compagnons.
:contentReference[oaicite:12]{index=12}
Crédit : Pixabay / fotografyarte
Le « légume » en cause n’était pas un légume comme les autres
Ce que la radiographie a révélé, c’est qu’il ne s’agissait pas d’un simple morceau à moitié mâchouillé. Roman avait bel et bien avalé un épi de maïs entier, récupéré lors du barbecue familial, l’un de ces objets « alimentaires » qui peuvent bloquer un chien et le mener à la chirurgie d’urgence. Un « classique » des beaux jours, trop souvent sous-estimé, et désormais gravé dans la mémoire de ses maîtres.