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À 1,83 m sur ses pattes arrière, ce « chien géant » affole un refuge britannique

Publié par Killian Ravon le 09 Déc 2025 à 20:24

Dans un refuge britannique, un chien géant au look de montagne attire tous les regards. Surnommé Brody, ce bouvier des Pyrénées aussi massif qu’un joueur de basket impressionne autant qu’il attendrit.

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Énorme bouvier des Pyrénées assis sur les genoux d’une employée de refuge, montrant sa taille impressionnante en intérieur.
Brody, géant au cœur tendre, s’installe comme un simple chien de salon sur les genoux d’une bénévole du refuge. Animal Concern Cumbria / DR

Reste à lui trouver un foyer capable de lui offrir l’espace, la stabilité… et quelques caresses bien méritées.

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Grand bouvier des Pyrénées au pelage blanc épais photographié de près en extérieur, regard doux tourné vers l’objectif dans une lumière douce.
Un grand chien de montagne au regard tendre, comme Brody dans son refuge britannique.
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Un chien XXL devenu la star d’un refuge

Dans le nord du Royaume-Uni, un pensionnaire d’un genre un peu particulier fait beaucoup parler de lui. Au milieu des boxes de l’association Animal Concern Cumbria, un bouvier des Pyrénées de six ans attire immédiatement l’attention : lorsqu’il se redresse sur ses pattes arrière, il atteint 1,83 m, soit la taille d’un basketteur adulte. Avec ses 66 kilos, il dépasse de loin le gabarit du chien de famille classique.

Ce colosse blanc a été baptisé Brody par le refuge. Pour les bénévoles, impossible de le confondre avec un autre pensionnaire : sa silhouette massive, sa tête expressive et son poil abondant donnent l’impression qu’un ours venu des montagnes se serait trompé de maison. C’est d’ailleurs cette allure spectaculaire qui lui a valu de devenir, en quelques jours, la véritable vedette des lieux.

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Mais derrière cette image de géant impressionnant se cache une histoire moins joyeuse. Brody a été abandonné par ses anciens propriétaires, tout simplement dépassés par son gabarit hors norme. Comme beaucoup de familles séduites par l’apparence d’un grand chien, elles ont finalement découvert que vivre avec un compagnon de cette taille demandait une organisation et un espace qu’elles n’avaient pas.

Depuis son arrivée, le refuge s’est donc donné une mission : trouver à ce mastodonte au cœur tendre une famille d’accueil capable de l’aimer tel qu’il est, sans sous-estimer les contraintes qui vont avec. En attendant, Brody profite de l’attention de l’équipe, qui le décrit comme l’un des chiens les plus marquants passés par leur structure.

Chien de type montagne des Pyrénées beige clair marchant dans une cour, silhouette élancée et fourrure longue légèrement ondulée.
Un chien de montagne en mouvement, symbole des besoins d’espace d’un géant comme Brody.
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Un quotidien à la hauteur de son gabarit

Vivre avec un chien qui, une fois debout, vous regarde dans les yeux, ce n’est pas anodin. Dans le cas de Brody, chaque geste du quotidien prend une autre dimension. Quand il se déplace, on ne parle pas simplement de « passer dans le couloir » : c’est tout l’espace qui doit s’adapter. Un tel compagnon a besoin de se retourner sans heurter un meuble à chaque mouvement.

C’est d’ailleurs ce que souligne le refuge : pour accueillir un chien géant, il faut un logement suffisamment spacieux. Pas question de le faire évoluer dans un appartement étriqué ou un petit salon où chaque pas serait un obstacle. Un simple déplacement de queue, et c’est un coussin, une tasse ou un bibelot qui se retrouve par terre. Avec 66 kilos de muscles et de fourrure, le moindre élan peut faire bouger une chaise ou bousculer sans le vouloir un adulte distrait.

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Mais saviez-vous que ce type de gabarit change aussi la manière d’interagir au quotidien ? Porter Brody dans les escaliers, par exemple, est inimaginable. Le hisser sur une table de consultation sans matériel adapté serait également très compliqué. Tout doit donc être pensé pour qu’il puisse se déplacer par lui-même, sans se blesser ni gêner son entourage.

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C’est pour toutes ces raisons que le refuge insiste sur la notion de « foyer à la hauteur » : l’espace de vie, l’accès à l’extérieur, la solidité du mobilier et même l’organisation des pièces sont des détails qui deviennent essentiels lorsqu’un chien de cette taille rejoint une famille. Derrière la photo attendrissante se cachent des choix très concrets.

Grand bouvier suisse tricolore debout en plein air, profil complet, langue pendante, devant un mur de pierre et des arbustes verts.
Un grand chien de montagne adulte, rappelant la stature imposante de Brody.
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Un « géant au cœur tendre » qui adore les câlins

Si son physique peut intimider, le caractère de Brody surprend souvent ceux qui le rencontrent. Le refuge le décrit comme un « géant au cœur tendre », doux, calme et très sociable. Autrement dit, son allure de colosse ne reflète en rien son tempérament. Il n’a rien d’un gardien agressif ou d’un chien difficile : au contraire, il recherche la proximité et l’affection.

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L’un de ses grands plaisirs ? Qu’on lui gratte la tête longuement, de préférence en étant collé à un humain. Malgré sa stature imposante, Brody se comporte volontiers comme un chien de salon. Il adore s’asseoir sur les gens, comme s’il faisait à peine quelques kilos. Évidemment, quand un chien de ce poids décide de se poser sur vos genoux, la scène devient très vite mémorable.

Ce grand sentimental se distingue aussi par son appétit. Tous les jours, il engloutit près d’un kilo de biscuits pour chiens. Là encore, ce n’est pas un caprice : un animal de cette taille a des besoins énergétiques sans commune mesure avec ceux d’un petit compagnon. Remplir sa gamelle n’est pas un geste anodin, surtout pour un foyer qui devra intégrer ce budget alimentaire sur la durée. Mais pour les bénévoles qui le côtoient, ses yeux suppliants au moment des repas suffisent à faire oublier le sac de croquettes qui diminue un peu plus chaque jour.

Fraîchement toiletté, Brody arbore désormais un pelage de montagne abondant et soyeux. Ce toilettage récent n’a pas seulement une fonction esthétique. Pour un chien aussi massif, un entretien régulier du poil permet de le garder propre, confortable, et d’éviter que des nœuds ne se forment. Résultat : il attire encore davantage les regards et les caresses des visiteurs, qui découvrent sous leurs doigts une fourrure dense et douce.

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Gros plan sur un chien de montagne blanc au museau sombre, poil long légèrement ébouriffé, debout dans un paysage de verdure flou.
Un bouvier des Pyrénées imposant, parfait pour illustrer la carrure de Brody.

Trouver la bonne famille pour un compagnon hors norme

Pour assurer une adoption réussie, les équipes de Animal Concern Cumbria prennent leur temps. Brody n’est pas un chien que l’on confie au premier venu sur un coup de cœur. Le refuge a engagé un véritable travail d’évaluation : le grand bouvier est observé en présence d’autres chiens, d’enfants et dans différents environnements afin de vérifier sa capacité d’adaptation.

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Ce processus permet de mieux comprendre comment il réagit face aux bruits, aux inconnus, aux mouvements brusques ou aux situations imprévues du quotidien. Pour un animal aussi impressionnant, ces tests sont essentiels. Une famille pourra ainsi être informée de ses réactions et anticiper les éventuelles situations délicates. L’objectif n’est pas de pointer des défauts, mais de mettre toutes les chances de son côté pour qu’il ne connaisse plus jamais l’abandon.

Un foyer adapté pour Brody

Dans le même temps, l’association réfléchit au profil de foyer le plus adapté. Vivre avec un chien comme Brody suppose de ne pas avoir peur des grandes tailles, mais aussi d’accepter une présence très visible dans la maison. Impossible de ne pas le voir lorsqu’il passe devant la télévision ou se couche en travers du salon. Pour certains, c’est un rêve : celui de partager son quotidien avec une grosse boule de poils toujours prête à venir chercher un câlin. Pour d’autres, cette proximité peut s’avérer trop envahissante.

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C’est pour éviter une nouvelle rupture que le refuge insiste sur l’importance de la réflexion. Adopter un tel compagnon, ce n’est pas seulement poster une photo impressionnante sur les réseaux sociaux. C’est s’engager sur plusieurs années avec un animal sensible, qui a déjà vécu un abandon et qui a besoin de stabilité. Ce détail que peu de gens connaissent, c’est qu’un grand chien comme Brody ressent tout autant que les autres les changements de foyer, voire plus encore, tant il dépend de la bienveillance de ses humains.

Chiot de type bouvier des montagnes assis de profil sur un sol caillouteux, collier rouge, regard tourné vers l’horizon.
Un chiot de grande race, pour illustrer le chemin parcouru entre la petite boule de poils et le colosse adulte.

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Un futur foyer qui devra voir… très grand

À mesure que les semaines passent, les bénévoles se projettent dans la future vie de Brody. Ils imaginent ce que pourrait être son quotidien dans une maison enfin taillée pour lui. Pour ce chien géant, un simple bout de terrain ne suffira pas : le refuge évoque clairement la nécessité d’un grand jardin, où il pourra se dégourdir les pattes sans se sentir à l’étroit.

Même à l’intérieur, certains critères deviennent décisifs. Les murs devront encaisser sans crainte les coups de queue un peu enthousiastes, les portes devront s’ouvrir sur des pièces suffisamment larges pour qu’il puisse circuler, et le mobilier devra être solide. Le refuge glisse d’ailleurs une recommandation pleine d’humour : mieux vaut prévoir un canapé robuste… et assez long pour accueillir ce colosse allongé de tout son long.

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Un « ours polaire » chez soi

Car Brody ne compte pas seulement sur ses futurs maîtres pour lui offrir de l’espace : il entend aussi partager leur confort. Ceux qui craquent pour lui doivent se préparer à voir ce grand chien grimper naturellement sur le sofa, se coller à eux et réclamer sa place, comme n’importe quel toutou. La différence, c’est que dans ce cas précis, céder sa place revient presque à laisser s’installer un petit meuble vivant à côté de soi.

Dans quelques semaines, lorsqu’il aura terminé son évaluation et que l’équipe se sera assurée qu’il est prêt, Brody pourra enfin quitter les boxes du refuge pour rejoindre son nouveau foyer.

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Celui qui acceptera de l’adopter devra composer avec un détail à la fois amusant et révélateur : au quotidien, il faudra aimer partager son salon avec un compagnon que le refuge décrit en souriant comme un véritable « petit ours polaire ». Et c’est sans doute là la plus belle promesse : accueillir chez soi un géant au cœur tendre, et lui offrir, après l’abandon, la vie de famille qu’il mérite vraiment.

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