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Elle avait bouleversé le monde en portant son bébé mort… L’orque Tahlequah accueille un nouveau bébé

Publié par Elodie GD le 08 Juin 2025 à 5:31

La naissance d’un nouveau petit dans le groupe de Tahlequah — orque du Sud – redonne de l’espoir aux chercheurs.

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La tragique histoire des orques du Sud

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Une naissance pleine de promesses. Au cœur de toutes les préoccupations, le groupe des orques du Sud est menacé d’extinction. En cause, les nombreuses pertes survenues au cours des dernières années, la pollution, les nuisances sonores et la franche diminution du saumon, composant principal de leur alimentation. Présentes par centaines dans le Pacifique Nord-Ouest dans les années 1990, les orques sont capturées et tuées en masse pour être placées dans les parcs marins.

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Une exploitation de leur population qui a pour conséquence une disparition progressive. Aujourd’hui, elles ne sont plus qu’une soixantaine d’individus, comme le souligne le média Géo.

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Nouveau-né chez les orques du Sud

La survie de l’espèce repose alors sur les femelles et leurs capacités reproductives, qui s’avèrent également très perturbées par leur environnement. On repense notamment à l’orque Tahlequah, dont la perte des petits en 2018 et en 2025 a profondément marqué le groupe.

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C’est d’ailleurs pour avoir porté son petit mort-né pendant 17 jours que son nom a dépassé les frontières du Pacifique Nord-Ouest. Un épisode que les chercheurs ne souhaitent évidemment pas voir se reproduire.

La famille de Tahlequah accueille un nouveau membre

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Surtout après que le biologiste Mark Malleson a repéré un nouveau-né dans l’un des groupes, baptisé J Prod. Deux jours plus tard, la nouvelle se diffuse : « Il s’agit du premier petit connu de J 40, et du quatrième à naître dans la population des orques résidentes du Sud au cours des douze derniers mois — un signe d’espoir pour cette communauté en danger », indique le Center of Whale Research, le 8 avril.

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Même s’il ne suscite « aucune inquiétude immédiate », celui que l’on appelle désormais J 63 fera l’objet d’une surveillance accrue. « La première année de vie est souvent une période difficile pour les jeunes orques, en particulier celles nées de femelles devenues mères pour la première fois », rappelle le centre.

Comme les humains, les orques mettent un point d’honneur au lien social. Ainsi, elles vivent en groupes familiaux soudés que les chercheurs appellent « prods ». « Chaque membre dépend des autres pour survivre », précise Goé. Elles se reposent l’une sur l’autre pour la chasse, les déplacements, la reproduction… « Les scientifiques pensent que les orques forment des pods pour interagir socialement, se protéger des prédateurs et chasser en coopération », explique le Marine Mammal Center.

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