Ce geste anodin qui tue vos rouge-gorges en hiver
Avec l’hiver qui s’installe, les rouges-gorges continuent de virevolter dans nos jardins, alors que la plupart des oiseaux ont migré vers le sud. Ces petits visiteurs, curieux et vifs, peuvent pourtant être en danger à cause d’un geste que beaucoup jugent anodin : déposer nos restes de repas.
Chaque hiver, ces aliments inadaptés coûtent la vie à des milliers de jeunes rouges-gorges, comme le rappelle la Ligue pour la Protection des Oiseaux.
Ce petit geste à ne pas faire
Quand le froid revient et que le jardin se fait plus terne, les rouges-gorges restent parmi nous, mais leur survie est loin d’être garantie.
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Chaque hiver, de nombreux amateurs de nature pensent bien faire en déposant quelques miettes de pain, du fromage ou de la charcuterie au pied des arbres ou sur un rebord de fenêtre.
Pourtant, selon la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), ce geste anodin tue chaque année des milliers d’oiseaux, en particulier les jeunes rouges-gorges.
Le sel et les additifs contenus dans ces aliments sont toxiques pour leur système digestif, ce qui entraine troubles, déshydratation, et souvent la mort en quelques heures seulement.
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Comment protéger nos rouge-gorges ?
Pour les aider sans les mettre en danger, il suffit de quelques attentions simples. Les ornithologues de la LPO et du Muséum national d’Histoire naturelle recommandent des graines de tournesol décortiquées, des cacahuètes non salées concassées, des flocons d’avoine ou du pain complet sans sel ni sucre, ainsi que des vers de farine ou insectes déshydratés pour l’apport en protéines.
Installer un nichoir adapté, un abri en bois ouvert à l’avant, et une petite coupelle d’eau changée régulièrement offre un refuge sûr contre le vent, les prédateurs et le gel.
Comme le rappellent les experts, ces gestes minimes peuvent faire toute la différence : « Le rouge-gorge est devenu le symbole des jardins en hiver… mais derrière sa vivacité se cache une fragilité extrême »