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« Trois heures de route… et un serpent planqué dans son casque » : l’histoire folle qui fait frissonner les motards

Publié par Killian Ravon le 09 Oct 2025 à 20:00

Il pensait n’avoir à gérer que la fatigue, quelques camions à doubler et la chaleur de l’après-midi. Après environ trois heures passées au guidon, un motard fait une pause et retire son casque. C’est là qu’il aperçoit un mouvement discret au niveau de la jugulaire. En y regardant de plus près, la doublure remue. Un serpent mince et agile venait de glisser sa tête hors de la mousse intérieure.

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Casque de moto ouvert avec la pointe d’un serpent dissimulée près de la jugulaire, sur une aire de pause tropicale au coucher du soleil.

La scène, filmée et partagée ensuite sur les réseaux, a rapidement fait le tour du web, tant elle semble irréelle… et terriblement angoissante. Selon les premiers éléments, la scène a été rapportée depuis Nong Bua Lamphu, dans le nord-est de la Thaïlande, début octobre. Aucune blessure n’a été signalée, et la taille réduite du reptile a sans doute évité le pire.

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Comment un reptile peut-il entrer dans un casque fermé ?

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D’une manière générale, les serpents opportunistes affectionnent les espaces chauds et confinés. Après un arrêt sur une aire poussiéreuse, un parking à l’ombre d’un arbre, ou simplement pendant le rangement d’un casque posé au sol, un petit reptile peut se faufiler par l’ouverture inférieure. Les mousses créent un cocon rassurant pour un animal en quête de fraîcheur ou de calme. Dans les régions tropicales, le phénomène n’est pas impossible, même s’il reste rarissime. La vidéo évoque un spécimen de petite taille, non identifié, qui s’est logé dans la coiffe sans que le pilote ne s’en aperçoive durant des dizaines de kilomètres.

Gros plan d’un serpent asiatique aux écailles irisées
« Reflets irisés d’un serpent de Thaïlande » — Crédit : Bochr / Wikimedia Commons.

“Calme, contrôle, gestuelle lente” : les bons réflexes

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Face à un serpent, l’instinct pousse à retirer le casque d’un geste brusque. C’est exactement ce qu’il ne faut pas faire. La plupart des espèces d’Asie du Sud-Est ne cherchent pas la confrontation. Un mouvement vif peut déclencher une morsure réflexe. Dans une telle situation, mieux vaut poser le casque au sol, éloigner le visage et laisser à l’animal une voie de sortie. Une gestuelle lente et un léger basculement du casque suffisent souvent à le faire ressortir, surtout s’il s’agit d’une couleuvre discrète. Ici, le motard s’en sort indemne, preuve qu’un peu de sang-froid peut faire la différence.

Pourquoi cette histoire glace les motards du monde entier

Un casque est un cocon personnel, presque un prolongement du corps. Découvrir, après trois heures de route, qu’un hôte indésirable s’y cachait bouleverse ce sentiment de sécurité. Le simple fait d’imaginer la proximité du reptile suffit à créer un effet “chair de poule”. Cette séquence exploite aussi une peur très humaine des espaces confinés et des animaux discrets. Et parce que la vidéo montre un objet du quotidien des motards, elle génère immédiatement l’identification : tout le monde s’est déjà arrêté sur le bord d’une route pour souffler, poser le casque sur un muret, aller chercher une bouteille d’eau. Il ne faut pas grand-chose, dans certains contextes, pour qu’un petit serpent élise domicile là où l’on s’y attend le moins.

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Visière de casque Pinlock présentée à plat
« Visière : le détail qui change tout sur de longues distances » — Crédit : Wikimedia Commons.

Thaïlande, serpents et idées reçues

La Thaïlande abrite des espèces très connues, parfois venimeuses, comme le cobra cracheur d’Indochine ou le crotale des bambous. Pourtant, la plupart des rencontres humaines se concluent sans incident, et nombre de serpents locaux sont non mortels pour l’homme, surtout parmi les couleuvres arboricoles. Les images partagées en ligne ne permettent pas d’identifier l’espèce avec certitude, mais la petite taille et l’attitude fuyante cadrent davantage avec une couleuvre timide qu’avec un elapidé agressif. Autrement dit, l’angoisse est compréhensible, le risque fatal l’était sans doute moins.

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Check-list “anti-stowaway” pour les deux-roues en zone tropicale

Avant d’enfiler votre casque, secouez-le brièvement, soufflez dans la coiffe, observez la jugulaire et l’espace entre les mousses. Évitez de poser l’équipement à même le sol ou dans des herbes hautes lors d’une pause. Rangez-le sur le guidon ou sur un support élevé. Enfin, au moindre doute, éloignez-vous, posez le casque au sol et laissez le temps faire son œuvre. Ces habitudes simples ne coûtent rien, mais elles évitent des sueurs froides et des vidéos virales que l’on aurait préféré ne jamais tourner.

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Casque de moto avec visière dorée posé sur une surface
« Équipement du motard : le casque, première barrière de sécurité » — Crédit : Stu Clayton / Wikimedia Commons.

Une vidéo qui relance le débat “sécurité vs. habitudes”

Cette séquence insolite rappelle une évidence : en voyage, chaque routine mérite un petit contrôle visuel. Les motards sont déjà sensibilisés aux pneus, à la chaîne, aux plaquettes. L’équipement, lui, est souvent “enfilé sans y penser”. La bonne pratique, c’est une inspection de cinq secondes avant de repartir, surtout après une pause en campagne ou sous les tropiques. Une mise au point si simple qu’elle peut devenir automatique.

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Le détail qui évite la frayeur

Avant d’enfiler son casque, un motard gagne à marquer une courte pause. Posé quelques secondes sur le guidon ou tenu à la main, l’équipement peut être brièvement secoué, puis observé à la lumière. En approchant l’ouverture, on perçoit vite une mousse déplacée, une courroie qui bouge ou un reflet inhabituel.
Ces trois gestes simples suffisent la plupart du temps. Ils ne prennent que quelques secondes et préviennent les mauvaises surprises après des heures de route. Une habitude anodine qui change tout, surtout quand on traverse des zones chaudes ou végétalisées.

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Chaleur, odeurs et cachettes

Un petit serpent peut rechercher un endroit calme, sombre et tiède. L’intérieur d’un casque répond exactement à ces critères, surtout lorsqu’il a été posé au sol, contre un muret ou à proximité d’herbes hautes. La chaleur résiduelle et l’odeur de textile créent une niche rassurante pour un animal discret.
Le phénomène reste rare, mais il rappelle que l’équipement n’est pas qu’un bouclier. C’est aussi un objet que l’on transporte partout, exposé à des environnements variés, des aires de stationnement poussiéreuses aux bords de forêt.

Scooter garé avec casque accroché au guidon
« Une pause à l’ombre… et des habitudes à revoir » — Crédit : Wikimedia Commons.
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Après la frayeur : remettre l’équipement en confiance

Une fois l’incident réglé, mieux vaut aérer le casque et retirer les mousses amovibles pour un nettoyage doux. Un séchage complet au grand air aide à dissiper les odeurs et l’humidité qui attirent parfois les petites bêtes.
Avant de repartir, un rapide contrôle de la jugulaire, des fixations de visière et de la coiffe permet de s’assurer que rien n’a été abîmé. C’est un rituel de sécurité aussi important que la vérification des pneus ou de la chaîne.

Tête d’une couleuvre asiatique vue de profil
Couleuvre d’Asie : un profil discret et curieux » — Crédit : Kingshuk Mondal / Wikimedia Commons.
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Ce qui s’est réellement passé

Pour revenir aux faits, la scène partagée début octobre montre un motard de Nong Bua Lamphu découvrant un serpent niché dans la doublure de son casque après environ trois heures de route. L’animal, de petite taille, s’extirpe calmement de la mousse interne. Personne n’a été blessé, et l’espèce n’a pas été formellement identifiée. C’est précisément ce détail qui glace le sang et explique la viralité de la séquence.

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