« Dieu a créé le chien pour être mangé » : Une communauté refuse l’idée d’interdire la viande de chien !
Le débat autour de la viande de chien prend une ampleur inattendue en Indonésie. Jakarta a tranché pour l’interdiction de la pratique, mais le pays reste partagé. Et les réactions montrent à quel point le sujet touche à l’intime, même si la transition se veut progressive et mesurée. Beaucoup s’interrogent sur la suite. Voici le premier regard sur cette transformation !
La consommation de viande de chien face à un dilemme !
La décision d’interdire la viande de chien à Jakarta a surpris beaucoup de monde. En effet, cette mesure marque un tournant important dans le pays. Pourtant, la consommation restait encore courante dans certaines minorités. Ainsi, cette réalité crée aujourd’hui un vrai choc culturel, puisqu’elle bouleverse des habitudes profondément ancrées.
Depuis plusieurs années, les campagnes contre la viande de chien ont gagné du terrain. Ainsi, la pression sociale a poussé la capitale à agir plus vite que prévu. Mais cette décision ne fait pas l’unanimité, surtout dans les communautés attachées à cette tradition. En effet, certaines personnes voient cette viande comme un héritage familial.
Pour calmer les tensions, le gouvernement a instauré une période de transition de six mois. Pourtant, cette mesure n’efface pas les inquiétudes des consommateurs réguliers. Beaucoup craignent de perdre un plat qu’ils considèrent comme identitaire. Et d’autres redoutent une disparition progressive de leur culture culinaire !
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Croyances, traditions et résistances locales !
Dans plusieurs communautés, la viande de chien reste un symbole culturel fort. En effet, certaines personnes y voient un plat traditionnel transmis depuis des générations. Et cette dimension affective rend l’interdiction encore plus difficile à accepter. Pourtant, la mesure vise surtout à protéger la santé publique.
Certains consommateurs défendent la viande de chien, parfois avec des arguments très directs. C’est le cas d’Alfindo Hutagaol, qui affirme : « Dieu a créé le chien pour être mangé ». Cette phrase résume bien la conviction de ceux qui refusent l’interdiction. Pour eux, il ne faut pas « se focaliser uniquement sur les aspects négatifs ». Car, selon leurs croyances, cette viande aurait même des bienfaits pour la santé.
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D’autres pensent que la viande de chien peut augmenter les plaquettes sanguines et aider contre la dengue. Pourtant, les autorités rappellent que ces effets ne reposent sur aucune preuve scientifique. Mais la tradition reste un argument puissant pour ceux qui la défendent. Et c’est pour cette raison que cette viande continue de diviser les communautés locales !
Viande de chien : un commerce clandestin qui persiste !
Le commerce de viande de chien ne disparaît pas aussi vite que prévu. En effet, malgré l’interdiction, certains circuits continuent de fonctionner discrètement. Cette résistance montre à quel point la demande reste forte dans certaines localités. Pourtant, les autorités multiplient les contrôles pour freiner ce marché.
En 2022, près de 9 500 chiens étaient encore transportés chaque mois vers Jakarta pour être abattus. Ces chiffres montrent l’ampleur d’un commerce bien installé. Les contrôles ont pu intercepter des camions entiers, parfois avec plus de 200 chiens. Mais même avec ces arrestations, le marché continue de s’adapter. Et les vendeurs trouvent toujours des moyens de contourner les règles.
Aujourd’hui, la viande de chien se vend surtout à une clientèle « de confiance ». Cette rareté fait grimper les prix, comme dans un marché parallèle. Certains restaurants ont retiré ces plats de leurs menus, mais continuent discrètement pour leurs habitués. D’ailleurs, comme le dit un consommateur, « acheter de la viande de chien, c’est comme chercher sa drogue ». Une phrase qui résume parfaitement l’ambiance clandestine entourant désormais ce commerce.
