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VIDEO: L214 dévoile des images choc d’un élevage d’oiseaux pour… la chasse !

Publié par Elisa GERLINGER le 24 Sep 2020 à 21:25
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L’association L214 dévoile aujourd’hui de nouvelles images choc. Cette fois-ci, un élevage d’oiseaux pour la chasse situé dans les Deux-Sèvres. Découvrez ces images dans la vidéo ci-dessous : 

L214 frappe encore fort aujourd’hui avec ces nouvelles images choquantes. Un élevage d’oiseaux destinés à la chasse, situé à Missé dans les Deux-Sèvres (département 79). C’est un des plus grands élevage d’animaux avec plusieurs milliers d’oiseaux. Un lanceur d’alerte a pris les photos et les vidéos. L’association de protection des animaux a enquêté sur l’élevage appartenant au groupe Gibovendée avec le naturaliste indépendant spécialisé dans la chasse, Pierre Rigaux. « On voit des oiseaux qui sont utilisés comme reproducteurs, qui sont placés dans de toutes petites cages dans lesquelles ils sont maintenus pour pondre des oeufs. Gibovendée est l’entreprise leader en France. On estime à près de 40.000, le nombre d’oiseaux élevés sur le site de Missé, ce sont uniquement des oiseaux reproducteurs » , dénonce Pierre Rigaux.

L214 dénonce les conditions de vie des oiseaux

Mais ce qui inquiète le plus est sans aucun doute les conditions de vie de ces animaux. « Il y a une production gigantesque d’oiseaux sur ce site, des perdrix et des faisans. Le fait de faire naître des oiseaux pour leur tirer dessus, c’est choquant. Les oiseaux sont dans des cages minuscules, c’est de l’élevage intensif pour la chasse » , explique le naturaliste. « Ils s’entretuent entre eux parce qu’ils sont trop serrés, c’est pour ça qu’on leur met des ustensibles sur le bec pour limiter les agressions entre eux. Il y a beaucoup de cadavres ».

Une pétition lancée par L214

Selon L214, Gibovendée détiendrait 300.000 faisans et perdrix reproducteurs, qui produirait chaque année 20 millions d’oeufs à couver ainsi qu’un million d’oiseaux prêts à être lâchés. L’association tient à interdire l’élevage de ces oiseaux et lance une pétition afin de mettre fin au transports de ces animaux vers l’Angleterre, puisque l’entreprise réaliserait un tiers de son chiffre d’affaires de cette façon.

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