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Retraite, impôts : Ces annonces de François Bayrou qui vont impacter votre pouvoir d’achat

Publié par Fanny Jacob le 15 Juil 2025 à 22:02

Ce 15 juillet 2025, le premier ministre François Bayrou a présenté plusieurs mesures pour son budget 2026. Des propositions qui risquent de ne pas plaire. LFI et le RN menacent déjà le gouvernement de censure, ils sont certains que le premier ministre usera du 49.3 pour faire passer ce budget.

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francois bayrou budget @canva @tom nicholson
francois bayrou budget @canva @tom nicholson

Un budget 2025 qui a eu du mal à passer

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Fin 2024, le cinquième premier ministre d’Emmanuel Macron, Michel Barnier, proposait son budget pour 2025. Un budget qui ne plaisait pas beaucoup à l’Assemblée nationale. Face aux discordes, il a usé du 49.3 pour faire passer ce budget, comme ce fut le cas avec la réforme des retraites et Elisabeth Borne.

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Mais, cette action n’est pas passée auprès des députés. Une motion de censure a été déposée, puis votée favorablement. Finalement, le gouvernement de Michel Barnier a été renversé et son projet de loi des finances 2025 n’a pas été adopté.

assemblee @canva
assemblee @canva

Son successeur nommé par le président, François Bayrou, a donc dû composer un budget 2025 en urgence. Il l’a proposé au début d’année 2025, il l’a également fait passer avec l’article 49.3 (donc sans vote à l’Assemblée). Cette fois, pas de renversement, le budget a été adopté.

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Michel Barnier prévoyait de faire 60 milliards d’économies sur l’année 2025. De son côté, Bayrou proposait plutôt 40 milliards d’euros d’économies. Des économies qui devraient donc servir à rembourser la dette nationale de la France.

budget @canva
budget @canva

Rembourser la dette nationale et empêcher qu’elle n’augmente

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Pour rappel, le pays est endetté à hauteur de plus de 3000 milliards d’euros. Cette dette a valu à la France d’être épinglée par l’Union européenne. Le pays est le troisième pays le plus endetté d’UE après la Grèce et l’Italie.

Avec une telle dette, certains politiciens et économistes craignent le pire. Par exemple, certains craignent que la France finisse par être placée sous tutelle financière. Pour éviter ce genre de chose, le pays doit donc redresser la barre et « trouver » de quoi rembourser.

En 2024, 2025 et en 2026 (mais aussi les années qui suivent), le but est donc de mettre en place des mesures permettant : de faire des économies sur certains postes ET de trouver de l’argent.

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europe france @canva
europe france @canva

Des mesures critiquées pour renflouer les caisses

Diverses mesures ont été mises en place. Par exemple, les conditions d’accès au chômage ou encore au RSA ont été durcies. Désormais, les personnes au RSA doivent effectuer 15 heures d’activités par semaine et sont très surveillées.

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En parallèle, les moyens de lutte contre la fraude fiscale ont été augmentés. De grosses sommes d’argent ont été investies dans les outils d’intelligence artificielle, notamment pour aider les agents du fisc à traquer les fraudeurs.

Pour 2025, le gouvernement avait aussi pour idée de baisser le seuil de paiement de la TVA pour les auto-entrepreneurs à 25 000 euros, ce qui aurait permis au gouvernement de récupérer cet argent. Mais, la mesure était si critiquée qu’elle a été suspendue.

argent @canva
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Des rumeurs qui font peur aux Français

Parallèlement, plusieurs mesures seraient en discussion ou font l’objet de rumeurs, de quoi attiser la peur chez les contribuables. Par exemple, certains parlent d’une hausse de la TVA, d’autres pensent aussi que l’État va pouvoir saisir les biens immobiliers lors d’un héritage en 2026…

Une « taxe de cohabitation » pour les couples non-mariés a aussi fait l’objet de rumeurs sur les réseaux. Tant de rumeurs qui se succèdent et qui inquiètent les Français. Il faut dire que le budget 2026 est un sujet brûlant en ce moment.

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François Bayrou présente les premières mesures de son budget 2026

Pour cause, ce 15 juillet 2025, le premier ministre François Bayrou présentait la première proposition de son projet de loi des finances 2026, soit le budget pour l’année à venir. De nombreux médias étaient sur place pour relayer les informations annoncées.

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Il y a peu de temps, François Bayrou disait que les Français devraient encore fournir « un effort » supplémentaire pour l’année 2026. Et, avec les mesures annoncées, nous comprenons enfin ce qu’il voulait dire.

Selon le gouvernement, la rédaction du budget 2026 devait se faire cet été 2025. Puis, d’octobre à décembre 2025, le texte doit passer devant le Parlement et doit être voté à l’Assemblée nationale.

bayrou @afp
bayrou @afp
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Nous sommes en plein dans la phase de rédaction du budget et des premières annonces concernant ses mesures phares. Le premier ministre a donc présenté sa feuille de route budgétaire pour 2026, ce 15 juillet 2025, assurant faire 43 milliards d’économies avec ce budget.

Mais, concrètement, que propose donc le gouvernement dans ce budget, pour le moment ? Le Monde et Sud-Ouest ont couvert cet événement et ont rapporté les paroles prononcées par les ministres lors de cet événement.

bayrou @Lafargue Raphael
bayrou @Lafargue Raphael
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« C’est une malédiction », assure le premier ministre

« L’heure de vérité », était affiché comme le slogan de cette réunion d’ampleur. Selon Bayrou, l’idée était de trouver des économies à faire pour que la dette finisse par être stable et ne plus augmenter. Pour lui, cela pourrait être possible d’ici à 2029.

Le ministre de l’Économie, Eric Lombard, était évidemment présent lors de cet événement, et il y avait aussi Amélie de Montchalin, ministre en charge des Comptes publics.

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« Cinquante années que nos dépenses publiques dépassent chaque année les recettes et, peu à peu, on s’est habitués, à ce déficit », a déclaré le premier ministre à cette occasion.

Amélie de Montchalin @julien muguet
Amélie de Montchalin @julien muguet

« C’est une malédiction pour les familles, pour les entreprises et pour un pays. C’est une malédiction qui n’a pas d’issue. Alors bien sûr, pendant longtemps, on ne voit pas le risque, on s’en accommode, on détourne les yeux. Et puis un jour, on est rattrapé », a-t-il ajouté.

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« Nous sommes le pays du monde qui a les impôts et les charges sociales les plus élevées. Et si l’abondance des impôts faisait la richesse et le bien-être d’une nation, nous serions le pays le plus prospère et le plus heureux de la planète. Et pourtant notre économie souffre« , ajoute Bayrou.

Eric Lombard @julien muguet
Eric Lombard @julien muguet

Un gel des dépenses annoncé, un gros impact sur le pouvoir d’achat

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Parmi les mesures évoquées, il y aurait d’abord le gel des dépenses. « Les dépenses de l’État seront gelées en 2026 au niveau de 2025, hors défense et charge de la dette », lit-on chez Le Monde. Ce gel ressemble fort à la notion « d’année blanche » que nous évoquions dans cet article.

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Une année blanche, cela veut dire que les dépenses ne sont plus indexées sur l’inflation. Concrètement, cela pourrait vouloir dire une pension de retraite qui n’augmente pas, des impôts en hausse, entre autres possibilités.

Et c’est exactement ce qui pourrait arriver puisqu’il a annoncé un gel du barème des impôts, des prestations sociales et des retraites pour l’année 2026.

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bayrou @tom nicholson
bayrou @tom nicholson

« François Bayrou impose une année blanche pour toutes les dépenses de l’État, une mise sous cloche des services publics, des prestations sociales, et des investissements sociaux. Seule la Défense échappe à cette purge, conformément aux choix militaristes d’Emmanuel Macron », explique Humanité.

Forcément, ce gel des dépenses va impacter votre pouvoir d’achat, lequel va continuer de baisser à mesure que l’inflation augmente. Si les prestations ne sont plus indexées, cela va forcément se ressentir sur le porte-monnaie.

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« En gelant le barème de l’impôt sur le revenu, le gouvernement impose en douce une hausse d’impôt déguisée pour les classes populaires et moyennes. L’inflation augmentant les revenus nominaux, nombre de ménages basculeront dans des tranches supérieures sans gains réels », assure Humanité.

Fonction publique, réductions d’impôts, contribution de solidarité, sécurité sociale…

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Le premier ministre a aussi annoncé « une règle de non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite » et donc la « réduction d’effectifs dans la fonction publique« , comme le pointe l’humanité.

« Le gouvernement réduit plusieurs niches fiscales utiles, notamment pour l’emploi à domicile, les dons aux associations ou la recherche », ajoute aussi le média. En effet, le premier ministre a décidé de changer ces avantages fiscaux, ce qui pourrait réduire les chances d’avoir un crédit d’impôt ou une réduction.

Dans ce plan à 43,8 milliards d’euros d’économies, Bayrou a aussi annoncé que le « médecin généraliste pourra déterminer une reprise anticipée du travail pour les arrêts maladies« , pointe Sud-Ouest et qu’une « contribution de solidarité » serait également créée.

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budget 2026 @le monde
budget 2026 @le monde

Cette contribution sera payée par les plus riches dans un besoin d’équité. Et, il a aussi annoncé un « doublement à 100 euros de la franchise annuelle sur les remboursements de médicaments, dans le cadre d’un plan de réduction de 5 milliards d’euros des dépenses sociales annuelles », explique Le Monde.

« Y figurera également une révision du statut des affections de longue durée », ajoute le média. Concrètement, les personnes en ALD risquent bien de ne plus être remboursés à 100 % pour leurs dépenses médicales.

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budget 2026 @julien muguet
budget 2026 @julien muguet

Jours fériés supprimés, taxe sur les petits colis, entreprises

Deux jours fériés pourraient être également supprimés, il s’agirait du 8 mai et du lundi de Pâques. Et, pour rester dans le monde du travail, il a aussi dit vouloir « durcir les sanctions contre les entreprises qui tardent à régler leurs partenaires commerciaux », explique Le Monde.

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« Nous consacrerons 900 millions d’euros de financement en fonds propres supplémentaires à l’investissement dans les entreprises », a également déclaré le premier ministre.

Pour « protéger nos commerces et nos producteurs de la marée de concurrence déloyale qui les assaille », François Bayrou compterait aussi mettre en place « une taxe sur les petits colis ».

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Un budget 2026 très critiqué par LFI et par le RN

Face à ce budget 2026, les oppositions assurent que le premier ministre devra utiliser le 49.3 pour le faire passer en l’état. La France Insoumise (LFI) et le Rassemblement national (RN) parlent même déjà de motion de censure, comme en 2024.

« Une nouvelle fois, ce sont surtout les classes moyennes qui seront mises à contribution alors même que c’est par leur mobilisation et leur puissance de travail que le pays peut s’en sortir : un contresens de plus », a déclaré Xavier Bertrand.

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« Nous n’accepterons jamais que le peuple paie les cadeaux faits aux plus riches en faisant courir un risque récessif au pays. Nous censurerons cette politique de malheur », a aussi écrit Mathilde Panot, assurant que François Bayrou déclarait « la guerre sociale ».

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3 commentaires

  • e
    elguido
    23/07/2025 à 10:54
    le Gouvernement doit faire des efforts de son coté supprimer les voitures de fonctions ,payer leurs déplacements eux même ,baiser leurs salaires ,et tout les avantages qu'ils s'octrois
  • N
    Nadge
    16/07/2025 à 07:56
    Ce n est pas le peuple qui doit toujours subir à eux aussi de supprimer leurs avantages leurs salaires les restos par ci par la aux frais de la princesse France .. nous nos petits salaires ou retraites ne peuvent plus .les riches n ont cas participer aussi .y en a mare que ce soit les gens qui n y arrivent déjà plus .et faudrait peut être arrêter de donner à Zelinsky et à d autres accueillir moins d étrangers qui nous coûtent une blinde en Rsa en allocs en secu .voir les retraités etrangers qui perçoivent la retraite et son décédé. Il y a pleins de choses à faire mais faut il les faire .déjà !!!!
  • S
    SUN
    16/07/2025 à 07:33
    QUE CE GOUVERNEMENT MONTRE L EXEMPLE STOP STOP AUX DEPENSES ABUSIVES

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