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Dette Covid : la très mauvaise surprise que prépare le gouvernement pour la rentrée… ça va faire mal !

Publié par Romane TARDY le 03 Août 2020 à 16:02

La crise du coronavirus engendre une lourde dette pour la France. L’exécutif cherche donc des solutions pour la compenser. Une réflexion autour des impôts est alors menée.

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La dette de L’Etat s’alourdit : Bercy cherche des solutions

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Avec la crise du Covid-19, l’Etat se retrouve à dépenser sans trop compter depuis plusieurs mois et ce n’est pas encore fini. Chômage partiel, prêts, annulations de charge, le budget, estimé pour la troisième fois, table sur 136 milliards d’euros pour l’ensemble des mesures. L’Etat n’a pas sous la main une telle somme. C’est pourquoi la dette publique de la France va alors s’envoler et pourrait atteindre 121% du PIB en 2020.

Pour financer ce trou , l’exécutif a besoin de solutions. Il envisage alors deux méthodes : le prolongement de la durée de vie de la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades) et de la Contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) ou une fraction de la TVA.

CRDS ou TVA ?

Dans la première hypothèse, il ne s’agit donc pas d’un nouvel impôt mais du prolongement de ceux existant. La CRDS et la Cades ont pour seul objectif le remboursement de la dette sociale. Elles ont déjà été prolongées jusqu’en 2033. Le gouvernement envisage alors de les repousser jusqu’en 2042. Ces impôts vont de pair et existent depuis 1996. Le taux est fixé à 0,5% quel que soit le revenu concerné.

La seconde option concerne donc la TVA. La TVA est une taxe sous forme d’impôt indirect sur la consommation et qui est la première recette fiscale de l’Etat. L’Etat utiliserait une fraction de la TVA pour payer cette dette exceptionnelle. Toutefois, cette option paraît incertaine et pourrait même accroître le déficit de l’Etat. Il faudra donc bien suivre cette affaire pour connaître la décision finale de Bercy.

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