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La nouvelle est tombée : il est désormais officiel que les retraités et seniors bénéficieront de ces exonérations d’impôt en 2025.

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Une déclaration à ne surtout pas négliger

Alors que la campagne de déclaration des revenus bat son plein, les retraités pourraient bien tirer leur épingle du jeu cette année. En 2025, plusieurs dispositifs fiscaux ont été adaptés ou introduits pour leur permettre d’alléger significativement leurs impôts. Des abattements automatiques aux crédits d’impôt ciblés, en passant par des ajustements sur les prélèvements sociaux, il est désormais possible de réaliser plusieurs milliers d’euros d’économies… à condition d’être bien informé.

Un abattement sans formalité dès 65 ans

Dès l’âge de 65 ans, ou en cas de situation d’invalidité, un allègement fiscal est appliqué automatiquement sur les revenus imposables. L’administration fiscale prend en compte cet abattement sans qu’aucune démarche ne soit nécessaire. Et si le conjoint est également concerné, le doublement de l’avantage est prévu. En revanche, il n’est pas possible de cumuler les deux statuts pour bénéficier d’un double allègement sur une seule et même personne.

Des seuils rehaussés pour la CSG des retraités

La Contribution sociale généralisée (CSG), bien connue des retraités, évolue également en 2025. Grâce à une revalorisation des seuils, certains foyers passeront dans une tranche plus favorable. Par exemple, un taux de 3,8 % est entièrement déductible de l’impôt sur le revenu. Pour les taux à 6,6 % ou 8,3 %, les déductions sont respectivement de 4,2 % et 5,9 %. Ce mécanisme est particulièrement utile pour les retraités ayant subi une baisse de revenus : ils bénéficieront automatiquement d’un taux réduit l’année suivante, ce qui atténue les effets d’un changement de situation économique.

Des crédits d’impôt utiles… et parfois méconnus

Plusieurs dépenses courantes peuvent ouvrir droit à des crédits d’impôt intéressants. C’est notamment le cas des travaux d’aménagement du domicile pour les personnes âgées ou à mobilité réduite. Installer une douche de plain-pied, élargir des portes ou ajouter des équipements de sécurité permet de récupérer jusqu’à 25 % des sommes dépensées. Ce crédit est plafonné à 5 000 euros pour une personne seule et 10 000 euros pour un couple. Attention : cette aide ne peut être demandée qu’une seule fois et dépend du niveau d’autonomie et des ressources.

Les services à la personne offrent également une belle opportunité de réduction fiscale. Employer une aide à domicile, une femme de ménage ou un jardinier donne droit à un crédit d’impôt de 50 % dans la limite de 12 000 euros par an, soit jusqu’à 6 000 euros récupérés.

Enfin, les dons aux associations ouvrent droit à des déductions de 66 %, dans la limite de 20 % des revenus imposables. Si l’organisme soutient les personnes en grande difficulté, ce taux monte à 75 %. Et si le plafond est dépassé, l’excédent peut être reporté sur les cinq années suivantes. Même les dons en nature peuvent être pris en compte, dans la limite de 1 000 euros.

Une attention particulière peut faire toute la différence

Tous ces dispositifs peuvent représenter un gain non négligeable, à condition de bien remplir sa déclaration. Une simple case oubliée ou une mauvaise estimation peut faire perdre plusieurs centaines, voire milliers d’euros. C’est pourquoi il est conseillé de vérifier régulièrement son espace personnel sur impots.gouv.fr, et, si besoin, de faire appel à un conseiller fiscal pour optimiser sa situation.

La bonne nouvelle révélée en 2025

Ce sont ces nouvelles exonérations et crédits d’impôt, cumulables dans certains cas, qui permettent aux retraités de réduire fortement, voire d’annuler totalement, leur impôt sur le revenu en 2025. Une vraie bouffée d’air frais dans un contexte de hausse généralisée du coût de la vie.